si par quelque moyen que ce soit je pouvais parvenir à la résurrection des morts.

Tous ces avantages extérieurs dont l'apôtre aurait pu se vanter avec bien plus de droit que ses adversaires, toute la classe de choses dont, y compris tout et n'importe quoi, comme motif de confiance autre que Christ, il ne tient pas compte maintenant : cela, je tiens, pour l'amour du Christ, un préjudice. Autrefois, il avait considéré comme un grand avantage d'être élevé dans les conseils des pharisiens, d'avoir de l'honneur devant les hommes.

Mais il avait maintenant appris la relation des vraies valeurs, il avait découvert qu'il n'y avait aucun vrai gain, aucune valeur durable dans ces choses extérieures. Lorsqu'il apprit à connaître Christ, tout le reste fut relégué à sa juste place dans son estimation ; il savait maintenant que toute sainteté pharisienne lui portait préjudice, préjudice. C'était du lest inutile, littéralement, ce que l'on jette par-dessus bord pour sauver sa vie. C'était pire que sans valeur par rapport à des choses de valeur réelle, car cela faisait obstacle lorsque l'on envisageait d'obtenir des bénédictions durables.

Et ainsi Paul souligne : Oui, dans l'ensemble aussi je considère que toutes choses sont un préjudice à cause de la surabondance de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur, à cause duquel j'ai tout compté comme une perte, et je considère que c'est un excrément, afin que je puisse gagner Christ. C'est une déclaration radicale et emphatique, jaillissant d'une ferveur triomphante. Tout dans le vaste monde, peu importe ce qu'il peut offrir et aboutir, en ce qui concerne la vie présente, Paul considère comme pire qu'inutile, comme un obstacle, une obstruction sur le chemin du salut et de la sanctification.

Car il a maintenant appris à connaître Christ. La surabondance, l'excellence, l'extrême grandeur de la connaissance de Jésus ont rempli tout son cœur et son esprit. Il a joyeusement rejeté tout le reste loin de lui pour l'amour du Christ. Il considère comme du fumier, comme des déchets, tout ce qui n'est pas associé au Christ. Pour l'amour de Christ, il a compté toutes les pertes dans les choses de ce monde comme un gain, afin de gagner Christ. Cet objet, il l'a maintenant atteint ; il a reçu la pleine connaissance du Christ, il a gagné le Christ lui-même, son Sauveur est son bien le plus précieux,

Pas étonnant que la voix exultante de Paul s'élève à la louange de cette possession glorieuse : Et sois trouvé en Lui, n'ayant pas ma justice, qui est hors de la Loi, mais celle par la foi en Christ, la justice de Dieu sur la foi. Atteindre cet état béni, tel était l'objectif de Paul lorsqu'il s'est tourné vers le Christ par la puissance de Dieu dans la conversion. Sa propre justice ne le satisfaisait plus, la justice de la Loi ne pouvait pas être à la hauteur de la norme de la sainteté de Dieu ; il doit avoir une meilleure justice et gloire.

Si un croyant se trouve en Christ, s'il a accepté Christ dans la vraie foi, alors il a aussi la justice de Christ. Christ et la vraie justice sont inséparablement liés. Celui qui gagne Christ par la foi a une justice vraie, complète et parfaite. Cela a été gagné par le Rédempteur grâce à son œuvre d'expiation et est prêt à être pris par la foi, à être gagné dans et avec le Christ, qui est reçu par la foi.

Ce n'est pas une justice qui est préparée et réalisée par la foi, ni une justice qui est gagnée par la foi, mais une qui est prise par la foi. C'est la justice de Dieu, sur la base de la foi. Ce n'est pas une justice que Dieu donne ou fait simplement don à l'homme, ce n'est pas un don absolu. Non, c'est une justice médico-légale, une justice qui a été gagnée et qui peut donc être présentée devant le trône de jugement de Dieu.

Dieu admet le droit du croyant à cette justice, Il déclare que le croyant est juste. Parce que la foi accepte la justice de Jésus, Dieu considère la foi comme le moyen de justifier. Dieu donne au croyant la justice de Christ et le considère comme juste, tandis que l'incroyant s'en va vide, ayant méprisé le don de la foi et de la justice de Dieu.

La foi devient ainsi aussi un moyen pour parvenir à une fin : Le connaître ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, étant amené à la même forme avec sa mort, si possible je pouvais atteindre la résurrection des morts. Ce sont les résultats de la foi, ce sont les dons qui sont donnés à celui qui croit. Il sait que Christ, le Sauveur, se révèle sous ses yeux émerveillés. Jour après jour, la beauté du Rédempteur se déroule devant lui avec une plus grande clarté.

Il connaît aussi la puissance de sa résurrection, il fait l'expérience de la puissance divine de celui qui est ressuscité des morts, qui a prouvé par sa résurrection que le salut était vraiment et pleinement acquis, et que la colère de Dieu était pleinement apaisée, qu'il était pleinement satisfait de la œuvre par procuration du Christ. Cette puissance de la résurrection du Christ se manifeste aussi dans l'influence qu'elle exerce sur l'homme nouveau, en lui donnant la force de vivre en nouveauté de vie.

La résurrection du Christ vit dans les chrétiens, Il est la Force de toute leur vie. En même temps, cependant, les croyants comprennent aussi la communion de ses souffrances. Ils expérimentent la puissance de sa mort, ils deviennent comme lui dans ses souffrances et dans sa mort. Ils subissent toutes sortes de tribulations pour l'amour de Christ. Ils crucifient leur chair avec ses affections et ses convoitises, ce qui leur permet également d'acquérir un atout très précieux.

Et cette vie spirituelle, se manifestant de tant de manières, a son objet, trouve son accomplissement, son achèvement, dans la vie après la résurrection finale. Après le grand Jour du Jugement, quand tous les morts apparaîtront devant le siège du jugement de Christ, la vraie vie des croyants commencera. C'est vers cette vie que se dirige tout le désir des croyants. C'est vers cet objectif que nous nous efforçons.

Il sert d'argument au chrétien lui-même, l'incitant à considérer tout le reste comme sans valeur. Toutes les influences judaïsantes mettent en danger ce gain, cette foi. Remarque : Si tous les chrétiens pouvaient apprendre à répéter ces paroles après l'apôtre dans la plénitude de leur foi, toutes les plaintes de tiédeur dans la vie individuelle et collective deviendraient bientôt inutiles.

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