C'est une chanson sanglotant de tristesse du début à la fin. Il semble n'avoir aucune lueur de lumière ou d'espoir. Commençant par un appel à Jéhovah pour qu'il entende, il décrit les terribles douleurs par lesquelles le chanteur est en train de passer. Il est accablé de troubles et proche de la mort. D'ailleurs il est seul ; ses connaissances lui sont écartées. La mort est une perspective terrible, car le chanteur n'y voit aucune lumière. Là, Dieu lui-même sera inconnu et incapable de secourir.

Encore une fois, la chanson chante dans des notes encore plus profondes de tristesse, qui sont comme le déferlement de grandes vagues sur l'âme ; qui semblent devoir le faire taire complètement. La dernière déclaration est la plus terrible de solitude totale, « amant et ami » lui sont retirés, et le dernier mot est « ténèbres ». On ne peut s'empêcher de prendre conscience que ce psaume était une préfiguration de la réalisation dans le Messie.

Cependant, ce qui n'a pas de valeur actuelle, c'est que si, comme nous l'avons dit au début, il semble qu'il n'y ait pas de lumière, il y a de la lumière partout. Le chanteur est dans une grande tristesse, mais il vient à Jéhovah. Il a peur d'aller dans la mort parce que là Jéhovah ne peut pas l'aider ; mais il y est venu, et c'est pourquoi il crie toujours pour Dieu. Tant que le sens de Dieu demeure, les ténèbres n'ont pas triomphé.

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