Il ne suffit pas seulement d'être un auditeur, il faut aussi être un acteur ( Jaques 1:22 ).

Ayant posé une fondation soigneuse en démontrant que le peuple de Dieu est constitué de ceux qu'il a souverainement engendrés, dans le cœur desquels sa parole de vérité a été reçue et implantée, et doit croître, (leur côté a été par la réponse de la foi à la fois à sa parole et à son engendrement), Jacques souligne maintenant que cette vérité doit être mise en pratique. Il était très nécessaire qu'ils entendent sa parole et la reçoivent avec la solennité qui leur est due ( Jaques 1:19 ), mais maintenant ils doivent aussi s'assurer qu'ils la mettent en œuvre.

Une analyse.

a Mais soyez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs, vous illusionnant vous-mêmes ( Jaques 1:22 ).

b Car si quelqu'un est un auditeur de la parole et non un pratiquant, il est semblable à un homme qui regarde son visage naturel dans un miroir, car il se regarde, et s'en va, et oublie immédiatement quel genre d'homme il était ( Jaques 1:23 ).

c Mais celui qui regarde dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et continue ainsi, n'étant pas un auditeur qui oublie mais un faiseur qui travaille, cet homme sera béni dans son action ( Jaques 1:25 ).

b Si quelqu'un se croit religieux, alors qu'il ne tient pas sa langue en bride mais trompe son cœur, la religion de cet homme est vaine ( Jaques 1:26 ).

a Une religion pure et sans tache devant notre Dieu et Père, c'est visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, et se garder intact du monde ( Jaques 1:27 ).

Notez que dans 'a', nous avons le commandement d'être un faiseur et une image du religioniste trompé, et en parallèle, nous avons la description de ce qu'est la vraie religion qui aboutit à faire. En 'b' on a l'image de l'homme qui se regarde en vain dans son miroir parce qu'il n'agit pas sur ce qu'il voit, et en parallèle on a l'image de l'homme qui se pense bien mais en fait sa religion est en vain, parce qu'il ne tient pas sa langue en bride. Les deux se trompent eux-mêmes. Au centre de 'c' nous avons l'homme qui regarde dans la loi parfaite de la liberté qui agit sur ce qu'il voit et est ainsi béni.

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