« Or un certain homme était malade, Lazare de Béthanie, du village de Marie et sa sœur Marthe, et c'est cette Marie qui a oint le Seigneur d'onguent et lui a essuyé les pieds avec ses cheveux, dont le frère Lazare était malade.

Lazare vivait à Béthanie, à environ trois kilomètres de Jérusalem. Il était « frère de Marthe et de Marie ». C'est peut-être dans leur maison que Jésus avait tendance à rester lorsqu'il était à Jérusalem ( Matthieu 21:17 ; Marc 11:11 ; Luc 10:38 - voir aussi Jean 12:1 ), et cela pourrait bien ont été leur âne sur lequel il est entré à Jérusalem ( Marc 11:1 ). Il est constamment montré comme ayant une relation étroite avec la famille. Ils étaient ses amis.

Le fait que Lazare ait été identifié par sa relation avec Marie et Marthe démontre que l'auteur s'attendait à ce que cette dernière soit bien connue de ses lecteurs. Cela confirme que l'Evangile a été écrit sur un fond de matériel connu. Comme ils sont apparus dans Luc 10:38 , cela peut suggérer qu'il savait que ses lecteurs seraient familiers avec la tradition derrière l'Évangile de Luc.

Jean 11:2 est également intéressant. L'incident mentionné par Jean n'a pas encore été enregistré (voir Jean 12:1 ). Cela suggère à nouveau que John s'attendait à ce que cet incident soit également bien connu de ses lecteurs, avant même qu'il n'en parle lui-même. Ainsi, il est clair que Jean, dans l'écriture, dépendait du fait que ses lecteurs avaient déjà une solide connaissance de la vie de Jésus acquise par la tradition, quelque chose peut-être connu sous le nom de « Témoignage de Jésus-Christ » ( Apocalypse 1:2 ; Apocalypse 1:9 ; Apocalypse 12:17 ; Apocalypse 19:10 ; comparer 2 Timothée 1:8 ).

Notez comment il est mis en parallèle avec 'la Parole de Dieu', c'est-à-dire les Écritures de l'Ancien Testament ( Marc 7:13 ), non seulement considéré comme un simple témoignage écrit mais comme un témoignage vivant.

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