"Mais celui qui n'a pas su et a fait des choses dignes de coups, sera battu de peu de coups."

D'un autre côté, le serviteur qui ne savait pas en profondeur ce que son seigneur exigeait, sans doute parce qu'il était un serviteur de niveau inférieur (bien qu'il soit toujours tenu d'être fidèle), mais qui ne s'était toujours pas aussi bien comporté qu'il aurait dû l'être, également recevoir une raclée. Mais cette fois relativement doux. Notez qu'il avait fait des choses dignes de galons. Cela suggère qu'il savait pourquoi il était puni et qu'il reconnaissait qu'il le méritait (pas que de nos jours, nous puissions dire que quiconque mérite un traitement aussi sévère pour être affligé par des hommes. Mais à cette époque, c'était la voie du monde. , et assez banal).

« Et à qui on donne beaucoup, on demandera beaucoup de lui ; et à qui ils s'engagent beaucoup, de lui ils en demanderont davantage. »

Et la dernière leçon tirée est que plus on donne à quelqu'un de position, d'autorité et de confiance, plus on lui en demandera. On s'attendra à ce que ceux à qui on accorde le plus de confiance en livrent plus que ceux dont ce n'est pas si vrai.

Noter. Il serait imprudent de tirer notre théologie d'une parabole. Les paraboles illustrent la théologie et non la font, car les interprétations sont toujours sujettes au doute et dépendent beaucoup du point de vue. Ainsi, tout en apprenant les leçons, nous ne devrions pas tirer de conclusions fermes sur ce qui se passera dans l'au-delà à partir de cette parabole. Certains voient certains des serviteurs comme des croyants égarés. D'autres voient tous les serviteurs égarés comme des incroyants. Chacun peut tirer sa leçon à sa guise. Mais la théologie de l'au-delà doit être puisée ailleurs. Fin de remarque.

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