« Et quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné, ni dans ce monde, ni dans celui qui est à venir. »

Jésus prend alors comme comparaison le péché le plus extrême, le blasphème contre Celui qui est envoyé de Dieu, le Fils de l'Homme. Bien qu'il soit grand au-delà de toute mesure, le blasphème contre lui peut être pardonné, car les hommes peuvent avoir des difficultés avec le concept, ou à l'apprécier, à cause de la stupidité de leur compréhension. Mais parler continuellement contre le Saint-Esprit et son œuvre ouvertement manifestée et présentée aux hommes et aux femmes, et y résister, est quelque chose qui peut tellement endurcir quelqu'un qu'un jour il deviendra impossible pour son cœur de s'adoucir à nouveau. Car ce n'est pas difficile à comprendre. Cela se manifeste ouvertement sous leurs yeux.

Nous pouvons comparer ici ce qui est arrivé à Pharaon dans l'Exode. Premièrement, Pharaon a endurci son propre cœur face aux œuvres puissantes de Dieu. Puis il a continué à endurcir son propre cœur, et il l'a fait face à des preuves si incontestables qu'il a lui-même admis qu'il avait tort. Et puis il a continué à le faire. Et à chaque fois, il avait l'occasion de se repentir. Mais un jour, il avait atteint une position où le repentir était impossible, car chaque acte de Dieu avait eu pour résultat que son cœur s'endurcit davantage, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se repentir. En un sens, c'était maintenant Dieu qui endurcit son cœur en le défiant continuellement. Il était maintenant si endurci que le repentir était devenu impossible.

« Ni dans ce monde (ou âge), ni dans celui qui est à venir. Ce que nous faisons et sommes dans ce monde, ou dans cet âge, affectera ce que nous sommes pour l'éternité. Chacun de nous façonne en ce moment notre destinée éternelle. Et la façon dont nous répondons maintenant à Dieu et à Son Saint-Esprit façonnera donc notre destinée éternelle dans le monde et l'âge à venir.

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