Jean 13:33 à Jean 17:26 . Les derniers discours et la prière. C'est peut-être le meilleur endroit pour considérer l'arrangement général et le caractère des discours finaux. Ils présentent les mêmes problèmes de style et de langage, de contenu et d'arrangement, qui sont soulevés ailleurs dans cet évangile.

La langue et la théologie de l'auteur sont remarquables. Et pourtant, nous ne pouvons pas échapper à la conviction qu'un plus grand que Jean est ici, ou ne pas nous demander si quelque chose de son style et de sa théologie n'a pas été appris dans la chambre haute. Ces chapitres ne sont pas simplement les reflets d'une génération ultérieure. La question de l'ordre est également difficile. Les derniers mots du ch. 14 marquent la fin du discours, les versets précédents sont clairement les derniers mots d'un discours.

Le commandement, Lève-toi, partons d'ici, ne trouve sa contrepartie qu'en Jean 18:1 . Comment devons-nous considérer le discours et la prière qui interviennent ; ( a ) Wellhausen et d'autres y trouvent une étape ultérieure dans la croissance de l'évangile, peut-être une insertion par le rédacteur final, l'auteur de 1 Jn., avec lequel ils ont beaucoup en commun, qui a également ajouté le ch.

21. ( b ) D'autres suggèrent qu'il y a eu transposition, le contenu de ces discours ayant été originellement fixé par écrit ou enseigné oralement dans un ordre différent. Une partie de la matière du 15 et du 16 semble certainement venir naturellement avant des parties du 14. La taille de la vigne s'inscrit admirablement dans l'enseignement qui a suivi l'expulsion du traître. D'autre part, la mention du Paraclet en 14 semble être antérieure à ce qui est enseigné de Lui en 15 et 16.

( c ) Il y a probablement eu à la fois des ajouts et des réarrangements. L'interprétation de ce que le Christ a enseigné dans la chambre haute a grandi et a pris forme dans diverses parties et à différents moments. Jean l'a peut-être enseigné au début comme nous l'avons fait dans 13 et 14. Mais à la lumière d'une méditation ultérieure, il l'a développé et agrandi, un fait qui a laissé sa trace sur l'arrangement actuel. En expliquant leur sens, nous ferons bien de ne pas considérer tout le contenu de 15 et 16 comme postérieur à celui de 14.

Avec Jean 13:33 le Seigneur commence à préparer les disciples à le perdre. Il utilise le terme d'affection, teknia, petits enfants, qui est fréquent en 1 Jn., bien qu'on ne le trouve pas ailleurs dans l'évangile. Ils vont le manquer et ne peuvent pas encore le suivre. Mais leur cas n'est pas désespéré comme celui des Juifs ( Jean 7:34 ).

Ils doivent compenser leur perte par l'amour mutuel, selon la norme qu'Il a fixée ( cf. 1 Jean 2:7 *). La remontrance de Pierre se heurte à la prédiction de son échec, placée ici plus tôt que dans les autres évangiles ( Marc 14:29 ).

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