2 Pierre 3:3

La justice l'école de l'espérance.

Noter:

I. La cause qui a conduit les personnes à soutenir que Christ était parti pour ne jamais revenir. C'était l'absence de changement ; l'ordre et le cours invariables de la nature ; le déroulement ininterrompu et ininterrompu des événements. "Les choses continuent comme elles étaient depuis le début de la création." Contre ce poids mort de la coutume, nous aussi, nous devons lutter. La forme commune et mortelle de l'incrédulité à notre époque est l'athéisme du désespoir, qui, ne reconnaissant aucun changement dans le passé ou le présent, n'en cherche aucun, et donc ne croit en aucun, pour l'avenir.

II. Ce n'est pas seulement ou principalement le moqueur méprisant de la foi et des espérances chrétiennes qui fonde son rejet de l'Évangile du Christ sur le cours invariable de la nature. C'est plutôt le bouffon, le badin, le joueur à la surface des choses, réticent et incapable d'être sérieux et de contempler le sérieux de la vie et ses problèmes importants. Ce sont les incroyants les plus abondants et les plus difficiles à convaincre.

Le moqueur se moque comme une défense contre lui-même. Il y a plus d'espoir pour lui, justement pour cette raison, que pour le dilettante, le simple papillon de l'infidélité, qui profite de sa vie insouciante au soleil, ne connaissant que le présent. Il ne souhaite pas un monde purifié du mal et racheté par le Christ ; il ne voit rien du bien qui est déjà dans le monde.

III. Mais, dit l'Apôtre, il y a une fin à venir, tôt ou tard. Le péché, la frivolité et le cœur froid doivent mourir, bien que le bien soit impérissable. Saint Pierre peut en partie faire appel aux craintes des frivoles et des mondains, mais il ne pense pas que le mal de leur vie consiste seulement dans le châtiment qui peut leur être réservé ; il leur rappelle qu'il ne peut y avoir de place pour eux dans le monde nouveau et racheté que Dieu a promis, car l'essence du nouveau ciel et de la nouvelle terre qu'ils attendaient était que « la justice y habite ».

A. Ainger, Sermons in the Temple Church, p. 210.

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