Actes 2:24

Saint Pierre dit que le Christ est ressuscité des morts parce qu'il n'était pas possible qu'il soit retenu par la mort. Considérons quelles étaient les raisons de cette impossibilité divine.

I. D'abord, nous trouvons la raison la plus proche de sa conclusion, et qui était destinée à convaincre ses auditeurs. Il n'était pas possible, parce que David avait parlé à son sujet, qu'il ressuscite des morts. C'était leur prophétie juive qui interdisait au Christ de rester dans la tombe et faisait de sa résurrection une nécessité divine.

II. Mais la seconde raison qui aurait façonné le langage de saint Pierre résidait dans le caractère de Jésus-Christ. Son caractère, non moins que ses miracles, attiraient les cœurs vers lui et poussaient les hommes à tout abandonner pour lui. Du caractère de notre Seigneur, la caractéristique principale, si nous pouvons utiliser avec révérence une telle expression, était sa simple véracité. Il lui était moralement impossible d'offrir une perspective qui ne pouvait pas être réalisée, ou d'utiliser des mots qui ne voulaient pas dire ce qu'ils semblaient vouloir dire.

Or, notre Seigneur Jésus-Christ avait dit à maintes reprises qu'il serait mis à mort violemment, et qu'après il ressusciterait. S'il n'était pas ressuscité, il n'aurait pas tenu son engagement avec le monde. C'était le sentiment de ceux qui l'aimaient le plus, et surtout de saint Pierre. Tout était misé sur sa résurrection d'entre les morts ; et quand il ressuscita, il fut prouvé qu'il était le Fils de Dieu. Ainsi, c'était le caractère du Christ, plus que la force de la prophétie, qui rendait impossible à ses disciples l'idée qu'il ne devrait pas s'élever.

III. Mais nous n'avons pas encore épuisé les raisons de saint Pierre pour sa déclaration. Dans le sermon qu'il a prêché après la guérison de l'homme à la Belle Porte du Temple, il a dit à ses auditeurs qu'ils avaient crucifié le Prince de Vie. Dans la vérité de la juridiction de notre Seigneur sur la vie, basée sur sa nature divine, il trace la troisième raison pour laquelle il était impossible qu'il ne ressuscite pas. Le Christ enseveli ne pouvait pas rester dans la tombe.

Il a été élevé en vertu d'une nécessité divine, et cette nécessité, tout en lui étant originellement et strictement propre, indique aussi une nécessité qui affecte son Église. On y voit (1) l'impossibilité pour les chrétiens d'être enterrés à jamais dans le tombeau ; (2) le principe qui s'applique à l'Église elle-même ainsi qu'à nos corps. Il n'est pas possible que le corps du Christ, instinct avec sa force et son esprit, soit retenu dans la mort. (3) Le principe s'applique aux vies individuelles. Si nous sommes l'un d'entre nous dans le tombeau du péché, il devrait nous être impossible de nous y coucher.

HP Liddon, Christian World Pulpit, vol. ix., p. 257 (voir aussi Easter Sermons, vol. i., p. 83).

Références : Actes 2:24 . Spurgeon, Mes Notes de Sermon : Evangiles et Actes, p. 175 ; Trois cents contours sur le Nouveau Testament, p. 107. Actes 2:25 . Homiletic Quarterly, vol. III., p. 323. Actes 2:25 .

GEL Cotton, Sermons in Marlborough College, p. 428. Actes 2:29 . Homiletic Quarterly, vol. III., p. 324. Actes 2:32 . T. Claughton, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. VIII., p. 129.

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