Ésaïe 43:24

I. Considérez le motif sur lequel Israël est reproché. La canne à sucre, ou calamus, est un roseau aromatique qui était exotique en Palestine et que l'on trouve principalement dans l'Inde. La demande pour la canne douce était grande, car elle constituait un ingrédient de l'encens dans la plupart des pays où l'encens était utilisé. C'était une des choses qu'on ne pouvait pas obtenir par troc. L'accusation est la suivante : « Vous ne négligez pas les offices de la religion, mais vous les accomplissez avec négligence ; vous ne retenez pas vos offrandes, mais vous n'offrez pas le meilleur de vous-même. » Le mal est le meilleur que l'homme a à offrir à Dieu ; mais moins que notre meilleur Dieu n'acceptera pas.

II. Quand le Roi éternel, immortel, invisible, a-t-il servi ? Quand Dieu, l'Omnipotent, s'est-il las de nos iniquités ? Quand le Juge de la terre a-t-il expié nos péchés ? Nous, éclairés par l'Évangile, pouvons donner une réponse qu'Israël d'autrefois ne pouvait pas. Nous répondons : « Alors, quand le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous », quand Dieu dans la Deuxième Personne de la Sainte Trinité s'est incarné. Il est venu pour servir, et quand nous pensons à Lui, l'Homme-Dieu, servant sous la loi, nous est-il possible de demander, dans l'esprit d'un esclave, Combien peu puis-je rendre au Seigneur pour tous ses bienfaits ? quel est le moins qu'il exige, le minimum de devoir ? Le grand principe est celui-ci, que nous n'offrons jamais au Seigneur ce qui ne nous coûte rien, ou ce qui n'implique aucune pensée ou problème.

Il n'acceptera pas les ordures entre nos mains. Et ce principe, nous devons l'appliquer dans tout ce qui concerne notre conduite morale et notre vie religieuse. Elle s'applique à nos dévotions privées comme à nos services publics. Cela est implicite dans l'injonction de notre Seigneur : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice.

WF Hook, Sermons paroissiaux, p. 186.

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