Ésaïe 64:6

I. Remarquez d'abord le fait très pernicieux de notre inaptitude à sentir et à réfléchir que notre condition mortelle s'estompe. (1) Nous sommes très peu aptes à reconnaître le sort commun et le destin de toute vie humaine qu'elle doit s'effacer et s'effacer. Le vaste monde des défunts est hors de notre vue même ce qui en était la partie matérielle et visible. Ce qui est constamment à nos yeux, c'est le monde des vivants, et nous sommes peu enclins à penser qu'ils sont tous destinés à ne pas être vivants.

Et nous pouvons noter une circonstance qui aide à tromper, à savoir que la partie la plus délabrée et fanée du monde vivant est beaucoup moins en vue que la partie fraîche et vigoureuse. « Hors de la vue, hors de l'esprit » dans une large mesure. (2) Nous sommes très enclins à oublier notre propre destin, même si nous reconnaissons le rendez-vous général de s'estomper et de disparaître. Nous avons un pouvoir et un instinct inexplicables pour nous dissocier de la condition générale et des relations de l'humanité. (3) Nous sommes enclins à considérer la vie beaucoup plus comme une chose que nous possédons positivement, que comme une chose que nous perdons, et en train de cesser de la posséder.

II. Remarquez quelques-unes de ces circonstances de surveillance qui confirment notre état de déclin. (1) Combien de générations successives d'hommes se sont fanées et disparues depuis que le texte lui-même a été écrit ? (2) Pour un esprit réfléchi, le progrès constant et inévitable vers la décoloration lui semblerait très lié. On a regardé quelquefois les fleurs d'une prairie que la faux de la faucheuse devait envahir le lendemain : vie et beauté parfaites encore, mais à l'esprit elles semblaient déjà s'estomper par anticipation.

(3) Mais il y a encore des indications plus nettes de décadence. Il y a des circonstances qui ne nous feront pas oublier nous nous trouvons dans la vie ; sentiment d'infirmité positive, diminution de la puissance d'effort, cheveux gris, perte de la vue, blessures légères du corps beaucoup moins faciles à réparer. Ne nous détournons pas absurdement de cette vision de la vie parce qu'elle est grave et sombre, mais insistons-y souvent et intensément, dans le grand dessein d'exciter nos esprits à une victoire sur la vanité de notre condition présente ; d'en tirer, grâce à l'aide de l'Esprit divin, une puissante impulsion vers un état d'existence toujours vivante, toujours florissante au-delà du ciel.

J. Foster, Conférences, 1ère série, p. 245.

I. Isaïe fait une estimation très juste de notre condition sur terre, parce que nous sommes tous frêles comme la feuille.

II. Le rappel du prophète marque la certitude de notre mort prochaine.

III. La métaphore nous rappelle l'incertitude du moment où la mort peut venir.

IV. La leçon de notre décomposition graduelle est exposée dans la feuille qui tombe.

V. Le texte suggère la rénovation qui suivra notre décadence.

WN Norton, Chaque dimanche, p. 447.

Références : Ésaïe 64:6 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 303 ; S. Randall, Literary Churchman Sermons, p. 236 ; Analyste de chaire, vol. ii., p. 454 ; Esquisse des sermons aux enfants, p. 102 ; AF Barfield, Christian World Pulpit, vol. iv., p. 150 ; F. Wagstaff, Ibid., vol. vi., p. 232 ; E.

D. Salomon, Ibid., vol. xxiv., p. 296. Ésaïe 64:6 . Spurgeon, Sermons, vol. viii., n° 437. Ésaïe 64:7 . G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 229 ; JF Haynes, Christian World Pulpit, vol. xvi., p. 314 ; JP Gledstone, Ibid., vol. xvii., p. 89 ; Homiletic Magazine, vol. ix., p. 204 ; Spurgeon, Sermons, vol. xxiii., n° 1377.

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