Hébreux 5:7

Irrévérence.

« A été entendu », dit le texte grec, « de Sa révérence ».

I. L'irrévérence est le fait de ne pas craindre, de ne pas être intimidé par le silence, de ne pas plier le genou, de l'âme devant Celui en qui nous vivons et bougeons et avons notre être. Et nous voyons ce mauvais esprit partout. Nous l'avons vu dans la grossièreté ouverte du moqueur des choses saintes. Nous l'avons vu dans le défi insolent du « moqueur occupé », qui demande : « Qui est le Seigneur ? et "Où est la promesse de sa venue?" Nous pouvons le tracer, si nous le cherchons, dans les repaires cachés du cœur, dans les chambres de l'imagerie. Tout mouvement de l'esprit concernant la Providence, concernant le devoir, concernant la révélation, est une irrévérence si Dieu n'y est pas rappelé.

II. D'où vient cette irrévérence ? Il est facile de citer quelques cas particuliers qui aident, s'ils ne créent pas, l'irrévérence dont nous parlons. (1) Le premier d'entre eux est la légèreté. « Ils s'en moquaient », dit l'Évangile. Il n'y avait rien qu'ils ne puissent transformer en un sujet de plaisanterie. (2) Un deuxième ingrédient de l'irrévérence est la vanité. Un homme doit être humble qui serait dévot.

La première condition de révérence est l'humilité. Là où ce n'est pas le cas, chercherons en vain la prière, en vain l'acceptation de celui qui a été exaucé en ce qu'il craignait. (3) Un tiers de ces contre-mesures de révérence est l'excitation.

III. La bataille contre l'irrévérence est celle du détail. Ce n'est que par l'attention aux détails qu'il peut être gagné. (1) Soyez respectueux dans l'adoration. (2) Soyez respectueux dans la parole. Il est mauvais d'avoir de mauvaises pensées ; c'est pire de les prononcer. Pire, parce qu'alors ils infectent les autres. Pire, parce qu'alors nous utilisons la parole, qui est la gloire de l'homme, dans le seul but de déshonorer Dieu. (3) Soyez respectueux, enfin, en pensée.

Il y a une grâce que nous craignons parfois de disparaître. Une grâce pourrait-elle tout à fait disparaître ? dans l'Église de ce dernier jour ; et c'est la grâce de la méditation. C'est d'une telle communion que jaillit la révérence, le culte de la révérence et le discours de la révérence, et l'âme de la révérence aussi. Sans elle, il n'y a pas de racine à notre religion ; la croissance est toute vers l'extérieur ; le monde le brûle ; "au temps de la tentation, il tombe."

CJ Vaughan, Sermons universitaires, p. 145.

Références : Hébreux 5:7 . Spurgeon, Matin par Matin, p. 84 ; Homiliste, 2e série, vol. je., p. 97 ; Homiletic Quarterly, vol. je., p. 92 ; G. Matheson, Moments sur la montagne, p. 204.

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