La somme des choses traitées dans les chapitres septième et suivants est contenue, Hébreux 5:7 ; et dans cette somme est admirablement compris le processus de sa passion, avec ses causes les plus intimes, dans les termes mêmes utilisés par les évangélistes. Qui aux jours de sa chair — Ces deux jours, en particulier, où ses souffrances étaient à leur comble.

Après avoir offert des prières et des supplications — Trois fois. Avec de forts pleurs et des larmes — Dans le jardin. A celui qui a pu le sauver de la mort — qu'il a pourtant endurée, en obéissance à la volonté de son Père. Et étant entendu dans ce qu'il craignait particulièrement — Quand la coupe lui fut offerte pour la première fois, on lui présenta cette horrible image d'une mort douloureuse, honteuse, maudite, qui le poussa à prier avec condition contre elle : car, s'il avait désiré cela, son Père céleste lui aurait envoyé plus de douze légions d'anges pour l'avoir délivré.

Mais ce qu'il craignait le plus, c'était le poids d'une justice infinie ; l'être « meurtri » et « endeuillé » par la main de Dieu lui-même. Comparé à cela, tout le reste n'était qu'un rien ; et pourtant, il avait tellement soif d'obéir à la juste volonté de son Père, et de "donner" même "sa vie pour les brebis", qu'il aspirait avec véhémence à être baptisé par ce baptême, Luc 12:50 .

En effet, sa nature humaine avait besoin du soutien de l'Omnipotence ; et pour cela il fit monter de grands cris et des larmes : mais, toute sa vie, il montra que ce n'étaient pas les souffrances qu'il devait subir, mais le déshonneur que le péché avait fait à un Dieu si saint, qui affligeait son âme sans tache. La considération du fait qu'il s'agissait de la volonté de Dieu tempérait sa crainte et l'engloutit ensuite ; et on l'entendit non pas pour que la coupe passe, mais pour qu'il la but sans crainte.

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