Hébreux 9:9

L'amour dans l'ordonnance du sacrifice.

I. Afin d'être acceptable pour Dieu, le sacrifice de soi doit être sans réserve et complet. Ce doit être le rendu parfait de la volonté à sa volonté, de l'être à sa disposition, des énergies à son obéissance. Aucune réserve ne peut être pensée pour un instant. En conséquence, tout ce qui lui était consacré sous la loi lui appartenait pleinement et sans réserve ; ne pas être rappelé pour des cas ordinaires, ne pas être séparé de son service.

II. Maintenant, il doit nous être évident qu'une telle reddition pleine et entière à Dieu est impossible de la part d'un homme dont la volonté est corrompue par le péché. Chaque victime devait être sans défaut. Si chacun ne voulait pas accomplir pour lui-même le sens spirituel du sacrifice, le sacrifice lui-même lui enseignait en quelque sorte un substitut de lui-même qui, à sa place, pouvait être offert à Dieu. Et la loi qui y travaillait familiarisait continuellement le peuple à l'idée d'un tel substitut pour tous.

III. Encore une fois, dans la substitution indiquée par le sacrifice, il doit être représenté un transfert de culpabilité de l'offrant au substitut. Pour cela, la loi a également pris un soin particulier (le bouc émissaire).

IV. Le point suivant que nous exigeons, c'est qu'une certaine méthode de communication de la vertu du sacrifice et de son acceptation à l'offrant doit être indiquée. Les offrants ont participé au sacrifice. La loi n'était pas seulement une préparation négative pour Christ en abattant la forteresse de l'orgueil humain et en amenant les hommes à se rendre coupables devant Dieu, mais c'était une préparation positive pour lui, en indiquant, comme elle l'a fait, son sacrifice expiatoire complet, et en annonçant Lui par des indications prophétiques répétées.

Ceux qui ne le connaissaient pas encore ne pouvaient alors en percevoir la pleine signification ; mais nous, regardant en arrière depuis le pied de la croix et la lumière de l'Esprit de Dieu, pouvons recueillir une forte confirmation de notre foi très sainte à partir de toute cette préparation et de cette préfiguration typique du Christ.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. iv., p. 115.

Références : Hébreux 9:10 . Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 421. Hébreux 9:11 . Homiliste, vol. je., p. 184.

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