Luc 2:25

Quelques aspects de la présentation au temple.

I. Deux points nous frappent par excellence chez Siméon, qu'ils soient les marques d'une école d'interprétation juive, ou plutôt les traits d'une même âme, plus simple et plus réceptive que la plupart. L'une est que partant simplement de la prophétie, et non soucieux de se représenter les détails de son accomplissement, il y entend une note qui ne sonnait pas aussi clairement même aux apôtres : « Une lumière pour la révélation des Gentils.

" L'autre est que les tonalités les plus tristes et les plus mystérieuses de la prophétie lui reviennent ainsi que les plus triomphantes la pierre d'achoppement du peuple contradicteur l'épée qui doit se réveiller contre le Berger. révélation, à côté d'espérances et de promesses triomphantes, le témoignage d'une prévision de limitation, d'inconvénients, semble-t-il, même d'échec partiel. Celles-ci sont acceptées d'emblée comme des conditions nécessaires, acceptées et proclamées par la même voix prophétique, qui parle le plus fortement de sa béatitude satisfaisante, universelle et éternelle.

II. Les paroles de Siméon touchent trois points, qui correspondent à peu près aux trois mystères de la vie humaine. (1) Il voit que l'Évangile doit apporter la douleur aussi bien que le bonheur : « Une épée transpercera aussi ton âme. Plus on est proche du Christ, plus la douleur est sûre et profonde. Il voit que ce doit être l'occasion du mal aussi bien que du bien d'abaisser aussi bien que d'élever pour être la pierre d'achoppement aussi bien qu'une échelle sur laquelle les hommes peuvent s'élever vers les lieux célestes.

Il voit que bien qu'elle apporte de la lumière, c'est une lumière qui ne peut pas être visible à tous les yeux. (2) La deuxième note est encore plus dure à nos oreilles. La douleur est une condition dont, si nous ne pouvons pas voir l'explication complète de sa nécessité, nous pouvons voir un certain but, nous comprenons son pouvoir disciplinaire et nous voyons sa limite. Mais le mal touche l'âme ; atteint le monde infini où le sens de la limite est perdu.

Quelle étrange prévision pour l'Evangile éternel, que ce soit pour la chute, la chute morale, ainsi que le relèvement des hommes ! Et il en a été ainsi dans l'après-histoire mouvementée. Si le bien a pris des formes plus subtiles et plus profondes, le mal a pris des formes plus subtiles et plus profondes. Les cœurs des hommes se sont élargis pour embrasser toute l'humanité, et ils se sont rétrécis et endurcis en persécuteurs. (3) Dans la sphère de la raison, il y a aussi une note d'incomplétude : « Un signe prononcé contre.

" Ces mots peuvent représenter la clameur des voix à l'extérieur de l'Église, interpellant et niant ; et des murmures d'âmes timorées et distraites à l'intérieur, se méprenant sur leurs propres espoirs. Ce n'est pas une réponse de dire qu'ils sont dus à la perversité et la faiblesse des hommes. Nous n'entendons même pas par là que ce sont des accidents imprévus qui sont arrivés à la révélation. Ils ont été pris en compte dans son ordonnancement.

Ces limitations, quelles qu'elles soient, étaient prévues ; ils font partie du plan divin prévu avant que les anges ne chantent « Paix sur la terre », ou que les voix des prophètes accueillent la lumière et la gloire à venir.

EC Wickham, Oxford and Cambridge Journal, 7 février 1884.

Qu'est-ce qui est décrit ici par les mots « la consolation d'Israël ? »

I. Israël était le propre peuple de Dieu, constitué en leur premier père Abraham, béni par divers renouvellements de la promesse et de l'alliance. Depuis ce temps-là, ils avaient longtemps formé le seul point lumineux au milieu des ténèbres des nations. Dieu était avec eux. Il était leur Dieu, de sorte que, comparée aux nations alentour, la consolation d'Israël était déjà abondante. Pourtant, Israël avait et attendait une consolation à venir.

Le peuple de Dieu différait en cela aussi de tous les peuples de la terre. L'éclat et la gloire de chaque race païenne étaient passés ; mais la gloire d'Israël était toujours dans le futur. Ils cherchèrent un libérateur ; pour l'un dont parlaient les promesses de la première alliance ; dont leurs psaumes et leurs prophètes étaient pleins, à qui chaque sacrifice et ordonnance pointaient. Quand donc nous employons les mots « la consolation d'Israël », nous entendons Christ, dans la plénitude de sa personne constituée et de sa fonction de consolateur de son peuple.

Et quand nous disons « attendre la consolation d'Israël », nous sous-entendons cette aptitude à l'attente, à la recherche anxieuse, au désir ardent de cette consolation, qui vient du Christ lui-même et qui est en fait lui-même.

II. Le Christ est la consolation de son peuple (1) en tant qu'il le délivre de l'esclavage du péché. Dans l'histoire de cette nation qui était une parabole pour l'Église de Dieu, cette puissante délivrance était préfigurée par leur élévation hors du pays d'Égypte, la maison de servitude. Et correspondante, mais bien plus glorieuse, est la délivrance que Christ accomplit pour ceux qui attendent et reçoivent sa consolation, même jusqu'à ce que nous partions en paix, ayant vu son salut, et la consolation que nous avons attendue est déversée dans toute sa plénitude autour de nous.

(2) Christ console son peuple non seulement de la culpabilité mais aussi de la tristesse. C'est son office spécial de panser le cœur brisé, de donner l'huile de joie pour la douleur, le vêtement de louange pour l'esprit de lourdeur. Il le fait directement et indirectement. Directement, dans la mesure où Son Esprit témoigne toujours dans l'âme affligée du croyant en Lui, l'encourageant avec de meilleures espérances et des joies plus durables. Indirectement, dans la mesure où son saint exemple est toujours devant nous ; Son ton compatissant ; Ses promesses d'aide et de réconfort ; Ses invitations à tous ceux qui sont fatigués et chargés.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. vi., p. 271.

Références : Luc 2:25 . Spurgeon, Sermons, vol. xi., n° 659 ; Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 127 ; Homiliste, vol. ii., p. 572. Luc 2:25 . Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 77.

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