Luc 22:36

Seul saint Luc enregistre ce dicton. Aucun autre semblable ne se trouve dans aucun évangile. Une fois, en effet, en commandant les Douze, le Christ a utilisé l'expression surprenante, « Je suis venu non pour envoyer la paix, mais une épée ; mais là, tout le contexte montre qu'il ne parle pas du dessein, mais du résultat de sa venue ; de sorte que même ce dicton aide ou illustre à peine ceci, où Il donne Lui-même l'ordre, et est compris par eux littéralement, "Celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son vêtement et en achète un." Cette parabole de l'épée nous dit ceci : « Dans le monde, vous aurez des conflits. Vous voudrez votre épée. Mieux vaut manquer de vêtement que de manquer d'épée.

Ne vous étonnez pas de la véhémence des mots : il y a deux raisons à cela

I. Ils contredisent la chair et le sang. C'est pénible d'être toujours armé. Cela fait de la vie un effort douloureux. Que devrions-nous penser de vivre dans une maison assiégée d'avoir un ennemi, secret ou ouvert, au sein de la maison ? Quelle nourriture nourrirait, quel repos rafraîchirait, à ces conditions ? Comment, alors, si la vie elle-même, comment si ce beau monde, comment si cette plaisante conversation, cette délicieuse amitié, cette joie apparemment innocente, est, pour l'œil qui la lit vraiment, un piège insidieux ou un champ de bataille périlleux ? Que vaut l'existence dans de telles conditions ? La nature parle ainsi dans son indolence et son épargne. À peine deux ou trois dans une génération se lèvent vraiment à l'appel de Christ pour vendre le vêtement pour une épée. S'il parlait un brin moins véhémentement, pas un pas un dans une génération n'écouterait.

II. Il y a une deuxième raison à cette véhémence. Parce que dans ce domaine, la tromperie et l'auto-tromperie sont toujours à l'œuvre, et celui qui pourrait s'armer pour de simples difficultés risque de relâcher son effort sous l'illusion. C'est l'art du diable de nous persuader qu'il n'y a pas de bataille, que tout est d'accord. C'est une grande responsabilité, si Christ est vrai, pour un chrétien d'être dans ce monde.

A proportion de son mélange avec elle, à proportion de sa place, de son talent et de son influence, est son manque d'épée. Mieux vaut, pour lui en tout cas, pas de vêtement que pas d'épée. Car il doit lutter soit contre le monde, soit pour lui. Il ne peut pas être neutre. Des hommes plus faibles peuvent le traverser et échapper à l'attention. Mais il est l'un de ses constituants, à son époque l'un de ses faiseurs. Pourrait-il seulement désirer acheter du Christ l'épée indispensable.

CJ Vaughan, Bonnes paroles, 1870, p. 612 ; voir aussi Demi-heures dans l'église du Temple.

Références : Luc 22:37 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 159. Luc 22:39 . Homiletic Quarterly, vol. v., p. 70 ; Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 277. Luc 22:41 ; Luc 22:42 .

Homiletic Magazine, vol. xvi., p. 228 ; Chaire du monde chrétien, vol. xv., p. 250. Luc 22:42 . Le mensuel du prédicateur, vol. ix., p. 200. Luc 22:43 . JE Vaux, Notes de Sermon, 4e série, p. 30.

Continue après la publicité
Continue après la publicité