Luc 6:19

Les douleurs et les calamités extérieures sont autant de signes et de types de maux intérieurs et spirituels, et Christ les guérissant par son contact nous donne son propre signe sûr de sa volonté et de son pouvoir de guérir toutes les maladies de nos âmes.

I. L'aveuglement, par exemple on perçoit tout de suite quelle mauvaise condition du cœur cela représente. « Quiconque fait le mal déteste la lumière », et ferme les yeux contre elle, jusqu'à ce qu'enfin il perde même le pouvoir de voir. Telle était la condition extérieure de l'aveugle, qui était assis et mendiait à la porte du Temple, quand Jésus passa et fit de l'argile de la salive, et oignit ses yeux avec de l'argile, et lui dit de se laver dans l'étang de Siloé, et il est allé se laver et est venu voir.

De la même manière, lorsque des païens, des aveugles et des ignorants errent dans les ténèbres de ce monde, notre bienheureux Rédempteur s'applique à leurs âmes par des voies qui semblent les yeux de l'homme avec l'argile ; et Il les envoie à la piscine de Siloé, la cuve de régénération dans le baptême, et ils reçoivent la vue intérieure, la grâce de voir et de choisir leur devoir.

II. Ainsi, la triste impuissance, la paralysie intérieure, du péché habituel et même mortel, doit être guérie d'une manière, et d'une seule. L'homme doit être amené à Jésus-Christ par les prières charitables et l'aide d'amis bienveillants, ou le Christ de sa propre miséricorde doit venir dans sa puissance là où l'homme se trouve ; et s'il n'entrave pas l'œuvre de grâce par l'incrédulité, le Seigneur lui dira : « Tes péchés te soient pardonnés : prends ton lit et marche. Il justifiera le pécheur par sa grâce, commencée dans le baptême ou renouvelée dans la pénitence, et le pécheur pardonné fera les oeuvres de celui qui est en bonne santé spirituelle.

III. De même que les personnes opprimées et malades en ces jours pouvaient savoir que notre Seigneur était vraiment venu, par la guérison qu'il a accordée aux corps des affligés, de même devons-nous maintenant nous assurer de plus en plus qu'il est notre seul Sauveur, notre seul chemin vers le bonheur, par l'aide et le réconfort qu'il est sûr de nous donner, si nous nous rapprochons continuellement de lui en gardant ses commandements. De même que la foi était alors la condition de la guérison, ainsi l'est-elle maintenant la condition de la grâce.

Plain Sermons par des contributeurs à "Tracts for the Times," vol. VIII., p. 262.

Référence : Luc 6:20 . W. Hanna, La vie de Notre Seigneur sur Terre, p. 161.

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