Osée 8:5

I. Considérez l'expression : « Ton veau, ô Samarie, t'a rejeté. » L'habile politique par laquelle Jéroboam devait échapper à une difficulté qu'il pouvait et devait rencontrer dans la foi en la providence de Dieu, non seulement échoua, mais ruina sa maison ; et a fait tomber les jugements les plus lourds de Dieu sur une terre malheureuse. A peine son fils avait-il pris la place de son père que Baasha se leva et le jeta de son trône, et avec cette soif de sang, qui marque encore aujourd'hui l'esprit oriental, tua tout homme, femme et enfant, appartenant à la famille royale.

Et au milieu du silence qui régnait sur cette scène de massacre impitoyable, la voix de la Providence se fit entendre, disant : « Ton veau, ô Jéroboam, t'a rejeté. Ce que le veau a fait au monarque, il l'a fait au peuple ici appelé Samarie " qui, suivant les pas de leur roi apostasié de Dieu, et a tourné le dos à son temple. Le jugement a succédé au jugement. Les dix tribus, une bande sanglante brisée, a quitté la terre d'Israël pour aller au bannissement pour être perdu pour des siècles ou pour toujours ; et sur les deux idoles qui ont été laissées sans adorateur solitaire à leur sanctuaire, Dieu dans la providence pourrait être entendu dire: « Ton veau, ô Samarie, t'a rejeté."

II. En guise d'avertissement et d'instruction, j'observe que les sentiments et l'esprit de mon texte sont illustrés : (1) Par le cas de ceux qui mettent les richesses à la place de Dieu ; (2) par ceux qui vivent pour la gloire pour la faveur, non de Dieu, mais des hommes ; (3) par ceux qui cherchent leur bonheur dans les plaisirs du péché.

T. Guthrie, Family Treasury, sept. 1861, p. 129 (voir aussi Le Chemin de la vie, p. 20).

Références : Osée 8:7 . Spurgeon, Mes notes de sermon : Ecclésiaste à Malachie, p. 312. Osée 8:12 . Ibid., Sermons, vol. i., n° 15 ; J. Hiles Hitchens, Christian World Pulpit, vol. xvii., p. 133 ; J. Irons, jeudi Penny Pulpit, vol. xvi., p. 353.

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