DISCOURS : 707
LA BIENFAISANCE DE DIEU

Psaume 119:76 . Que, je te prie, ta bonté miséricordieuse soit pour mon confort, selon ta parole à ton serviteur.

La construction particulière de ce psaume nous interdit de rechercher beaucoup de connexions entre ses différentes parties. Il se compose de phrases courtes et détachées, écrites à des moments différents selon qu'elles venaient à l'esprit du penman royal, et ensuite réduites à un certain ordre ; huit d'entre eux commençant par la même lettre à travers toutes les lettres successives de l'alphabet hébreu. Si toutefois nous prenons les mots de notre texte comme liés au verset précédent, nous devons le comprendre comme une prière pour qu'un sens de la bonté de Dieu puisse lui être donné pour le consoler dans ses afflictions.

Ce sens, nous n'exclurons pas ; bien que nous ne le limitions pas entièrement à ceci : car, si nous prenons les mots par eux-mêmes, ils contiennent des indications particulièrement importantes, que nous désirons imprimer dans vos esprits.
En les éclaircissant, nous proposons de montrer,

I. Ce que disent les Écritures concernant la bonté de Dieu—

Ils sont pleins de ce sujet glorieux : ils déclarent,

1. Que c'est la seule source de tous les avantages dont nous bénéficions—

[Évaluez l'éclat et l'utilisation des corps célestes, la riche fécondité de la terre, la structure du corps humain ou les facultés de l'âme ; D'où procèdent-ils ? Qui est leur auteur ; et par quel motif a-t-il été poussé à nous les donner ? Peut-on les faire remonter à une autre source que la bonté de notre Dieu ? Voyez le don, le don prodigieux du Fils unique et bien-aimé de Dieu, et du salut par lui ! Cela peut- il être attribué à une autre source [Note : Voir Jean 3:16 ; Tite 3:4 . Éphésiens 2:7 .] — — —]

2. Que c'est notre principal soutien dans toutes les épreuves—

[Nous accorderons quelque chose à la philosophie; et reconnaissez qu'elle peut fortifier l'esprit dans une certaine mesure : mais elle ne doit pas être comparée à la religion en termes d'efficacité. Cela peut faire taire les murmures et produire une soumission réticente; mais cela transformera les épreuves en une occasion de joie et de gloire [Note : Romains 5:1 . Actes 5:41 ; Actes 16:25 .]

3. Que le sentiment confortable est le privilège de tout le peuple du Seigneur—

[Dieu promet « son Saint-Esprit à tous ceux qui le lui demandent ». Cet Esprit sera en eux « un esprit d'adoption », un témoin, un gage, un sceau, un Consolateur. Depuis les jours d'Abel jusqu'à l'heure actuelle, Dieu a pris plaisir à réjouir les âmes de ses serviteurs par les témoignages de son amour.]
Mais, si la bonté de Dieu se manifeste ainsi à son peuple, on peut demander,

II.

Pourquoi David a-t-il prié pour que ce soit pour son confort ? Il l'a fait,

1. Parce que, sans le sens, ses épreuves auraient été insupportables—

[David a été exposé à de nombreuses et sévères épreuves : et, s'il n'avait pas été favorisé par des supports particuliers, il aurait sombré sous eux. Il le mentionne souvent [Note : 1 Samuel 30:6 et Psaume 116:3 .] : et saint Paul reconnaît également son obligation envers Dieu pour des supports similaires [Note : 2 Corinthiens 1:3 .

]. Lorsque de telles manifestations furent retirées, même Jésus lui-même faillit s'évanouir [Note : Matthieu 27:46 .] : mais lorsqu'elles furent daignées, les femelles les plus faibles furent rendues triomphantes de toute la méchanceté de leurs persécuteurs [Note : Hébreux 11:35 .]

2. Parce que, bien que tous y participent, tous ne le trouvent pas à leur aise—

[Combien ont les bénédictions de la santé et de la richesse, qui ne goûtent rien de la bonté de Dieu en eux, mais en font l'occasion d'une opposition plus flagrante à sa volonté ! Combien ont recouvré la santé, qui, par leur mauvaise conduite ultérieure, ont transformé cette miséricorde en une véritable malédiction ! Surtout, combien ont fait du Christ lui-même une pierre d'achoppement au lieu d'un Sauveur, et « l'Évangile une saveur de mort », alors qu'il aurait pu être pour eux « une saveur de vie ! Ainsi feraient tous les hommes, s'ils étaient laissés à eux-mêmes : même la guérison miraculeuse d'Ézéchias, et St.

La visite de Paul au troisième ciel n'aurait abouti qu'à leur condamnation plus profonde, si Dieu n'avait pas donné la grâce à l'un, et « une écharde dans la chair » à l'autre, pour contrecarrer les tendances de leur nature déchue. Alors David pourrait-il faire de cela une question de prière à Dieu, alors que seul Dieu pouvait lui communiquer cet avantage.]

3. Parce que, si ce n'est pas pour notre confort, ce sera, de la manière la plus terrible, pour notre malaise—

[Ce n'est pas une mince affaire d'abuser de la bonté miséricordieuse de Dieu. Le jour vient, où chaque miséricorde que nous avons reçue devra être prise en compte ; et quand « ce sera plus tolérable pour Sodome et Gomorrhe que pour ceux » qui ont méprisé un évangile prêché. Toute miséricorde doit donc être reçue avec une crainte et une jalousie saintes, de peur qu'elle ne soit seulement une occasion de culpabilité plus aggravée et de condamnation plus lourde.]

Application-

[Réfléchissons plus fréquemment sur la bonté de Dieu [Note : Psaume 26:3 ; Psaume 63:3 .]—Méditons-le surtout dans les saisons de troubles [Note : Ps. 143 :78.]—Et tâchons de la récompenser en nous consacrant sans réserve à son service [Note : Psaume 116:12 et Ésaïe 63:7 .]—]

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