DISCOURS : 1867
LA DEMEURE DE DIEU EN NOUS EST UN MOTIF DE SAINTETÉ

Romains 8:12 : Romains 8:12 . Par conséquent, frères, nous sommes débiteurs, non à la chair, pour vivre selon la chair .

DANS les Écritures, privilège et devoir sont inséparablement liés. Par ce moyen, nous sommes tenus à égale distance de la confiance présomptueuse et de la servilité douloureuse ; et les meilleurs sentiments de l'âme sont asservis à notre bien-être éternel. Cette observation se vérifie, comme dans de nombreux autres passages [Note : Romains 12:1 et 1 Corinthiens 6:20 . avec les deux versets précédant le texte.], si particulièrement dans celui qui est devant nous ; ce qui est une conclusion de prémisses très importantes.

Nous proposons de considérer,

I. Les motifs de la conclusion—

Les croyants ont Dieu lui-même qui habite en eux-
[Dieu est représenté ici comme un Dieu trinitaire [Note : Le Père a ressuscité Christ : Christ habite dans tous les croyants au même instant : et le Saint-Esprit ressuscitera les saints au dernier jour. L'un d'eux peut-il être inférieur à Dieu ? Leur distinction et leur égalité peuvent être encore prouvées à partir de Matthieu 28:19 .

On remarque aussi qu'au v. 9. l'Esprit de Christ est appelé Esprit de Dieu.]; et il habite dans tout son peuple croyant [Note: 2 Corinthiens 6:16 . 1 Jean 1:3 et 2 Corinthiens 13:14 .

Ils ne prétendent pas en effet distinguer l'agence d'une de ces personnes divines de celle d'une autre (car en effet aucune de ces personnes n'agit séparément des autres) mais ils exercent la foi au Père, comme leur protecteur et gouverneur ; sur le Fils, comme leur médiateur et avocat ; et sur l'Esprit, comme leur guide et leur consolateur.]. C'est un privilège des plus inestimables pour eux [Note : bien plus grand que celui mentionné 1 Rois 8:27 .]

Grâce à cela, ils jouissent des bénédictions les plus riches —
[ Leurs âmes sont vivifiées de leur mort dans les offenses et les péchés, et, par un nouveau principe de vie qui leur est infusé, elles sont rendues capables de vivre pour Dieu : et cette « vie qu'ils ont à cause de la justice de Christ » opérée pour eux et leur imputée. Leurs corps aussi, bien que voués à « la mort, comme la peine du péché », « seront ressuscités par cet Esprit même qui habite maintenant en eux : » et ceux-ci participeront avec l'âme à la gloire et à la félicité du monde céleste.]

Telles étant les prémisses à partir desquelles la conclusion est tirée, nous procédons à la considération,

II.

La conclusion elle-même—

Nous sommes certainement « débiteurs de la chair » dans une certaine mesure —
[La chair ne peut subsister sans soins et sans travail ; et tout ce qui est nécessaire à la préservation de la vie, ou la restauration de notre santé, il est de notre devoir impérieux de le faire.]
Mais nous sommes débiteurs de ne pas obéir à son dictates- [
« vivre après » la chair, doit importer une consultation de son aisance, un accomplissement de ses sollicitations, un dévouement à ses intérêts : dans cette mesure, nous ne sommes certainement pas débiteurs de la chair.

]
Ceci peut être clairement conclu, comme de beaucoup d'autres sujets, donc spécialement de la déclaration précédente :
[ Les privilèges qui nous sont accordés interdisent fortement une vie charnelle. Le Dieu trinitaire, qui habite en nous, peut-il être satisfait de notre vie selon la chair ? L'intention même de ses miséricordes n'est-elle pas de nous amener plutôt à vivre selon l'Esprit ? Les miséricordes dont nous jouissons aussi au moyen de ces privilèges nous enseignent la même leçon divine.

L'accélération de notre esprit devrait nous amener à « m'occuper des choses de l'Esprit ». Et la perspective d'une félicité et d'une gloire sans fin pour le corps devrait nous empêcher de rechercher ses gratifications actuelles jusqu'à la destruction de ses intérêts éternels. Qui que nous soyons débiteurs, nous ne sommes pas (dans cette mesure du moins) débiteurs envers la chair.]

Déduire—
1.

Comme le monde se trompe dans leur cours de vie !

[La généralité vit comme si elle n'avait rien à faire que de consulter la chair; et lorsqu'on vous exhorte à prêter attention aux soucis de leur âme, répondez immédiatement : « Je dois m'occuper des intérêts de mon corps. Mais en s'opposant ainsi à la déclaration du texte, ils ruineront à jamais leur corps ainsi que leur âme.]

2. Combien même les braves gens ne se soucient-ils pas de leur devoir et de leur intérêt !—

[Les meilleurs hommes ont du mal à « rester sous leur corps » ; et il y a des saisons où ils sont susceptibles de céder à la paresse ou à l'indulgence sensuelle : mais que tous se souviennent de leurs obligations et de leurs professions, et travaillent plutôt pour payer ce qu'ils doivent à l'Esprit.]

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