VIE ET ​​INCORRUPTION

« La vie et l'incorruption ».

2 Timothée 1:10 (RV)

Plus nous contrastons les conceptions de la vie après la mort dans les deux Testaments, plus il devient certain que la vie et l'incorruption dont parle notre texte sont absolument une conception du Nouveau Testament, et que c'était le Christ, et en particulier sa résurrection, qui transformait les espérances obscures et confonds d'une existence après la mort en certitudes d'une vraie vie dans un corps vrai et incorruptible.

I. Et pourtant les hommes pensent et parlent souvent comme si notre espérance d'immortalité et d'une vraie vie après la mort pouvait être maintenue indépendamment du fait historique que le Christ est ressuscité d'entre les morts et une reprise le corps qui avait été suspendu à la croix. Il y a en effet, je le crains, des indications que cette incapacité à reconnaître la vérité certaine et vitale que non seulement notre propre avenir - l'avenir de l'individu - mais l'avenir de ce monde dans lequel nous habitons - oui, en vérité, et de l'ensemble l'univers—sont liés au fait de la résurrection du Seigneur—il ya des indications, dis-je, que la capacité de réaliser cela augmente plutôt que diminue.

II. Mais c'est sur l'union réelle avec le Christ que la vie et la corruption qu'il a seul mis en lumière peuvent nous être accordés. Notre vie est alors liée à sa vie. Comme son corps a été déposé dans le tombeau, le nôtre sera déposé dans les chambres du tombeau. Comme Lui, en âme et en esprit, s'est porté garant d'entrer dans le monde en attente des défunts, ainsi nous entrerons dans ce royaume mystique.

De même qu'Il s'est élevé avec Son propre corps véritable, de même nous nous élèverons avec nos propres corps, comme ces corps ont été façonnés intérieurement au cours de notre pèlerinage terrestre, par nos actes dans le corps et par la teneur de toute notre vie et de notre conversation.

— Mgr Ellicott.

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