CONFORT POUR LES ENDURANTS

'Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.'

Matthieu 5:4

Tous les chagrins ne gagnent pas cette bénédiction. Il ya une douleur qui est dure, qui nourrit du ressentiment contre Dieu, qui rumine sur elle-même et se résout à être sans espoir ; un tel chagrin n'apporte aucun réconfort. La douleur dont parle notre Seigneur est celle qui, bien qu'elle soit amère et difficile à supporter, est toujours comme la douleur de l'enfant, elle est toujours confiante, tendant la main pour le toucher de la sympathie, avançant toujours un lutte pour le secours et l'aide.

Ce n'est pas à la surface du bonheur, mais dans les profondeurs de la douleur que l'esprit de l'homme trouve le Rocher divin sur lequel se trouvent la joie, la force et l'encouragement de la vie. Considérez donc trois des douleurs que Jésus-Christ déclare bénies parce qu'elles trouveront force et encouragement.

I. La douleur causée par la mort . — La mort en un sens retire ceux que l'on aime, mais en un autre sens elle les révèle ; il leur ôte tout ce qui était imparfait, accidentel et indigne ; il leur débarrasse de tous les malentendus de cette scène déroutante ; il nous les montre dans leur vrai et meilleur moi essentiel ; ce que Dieu faisait d'eux ici et fait d'eux plus parfaitement ailleurs.

II. La douleur causée par la douleur du monde . — Bienheureux, en effet, ceux qui en savaient quelque chose. Nous sommes censés aller dans le monde de la pauvreté et de la souffrance humaines, et en prendre une partie dans l'hospitalité de notre propre cœur. Dans cette sympathie, nous réalisons que notre race humaine n'est pas une simple collection d'atomes isolés ; elle est unie en un seul cœur et une seule vie, dans ce Cœur profond et compatible de l'Humanité. Dans cette sympathie qui va de cœur humain à cœur humain, nous touchons le Christ et, en Christ, Dieu.

III. La douleur causée par le péché . — Bienheureux, assurément, ceux qui en savent quelque chose. Dommage ceux qui n'en savent rien. Nous parlons beaucoup de religion, mais nous sommes convaincus de la superficialité à moins qu'il n'y ait un réel sentiment de péché parmi nous. Aucun homme ne sait rien de Dieu qui ne sente que ses péchés sont un affront et une insulte à la sainteté et à la patience divines.

Tant que les hommes se contentent de parler facilement et avec désinvolture de « l'évolution de l'humanité » de l'imperfection à la perfection, ils peuvent se passer du sentiment de péché ; ils n'ont pas besoin de l'Expiation dans leur théologie.

Mais une fois qu'un homme connaîtra la vérité la plus profonde sur lui-même et réalisera son besoin le plus profond, son cri sera : « Que Dieu soit miséricordieux envers moi, un pécheur. Alors l'Expiation devient non pas une théorie qu'il peut discuter, mais un fait divin sur lequel, avec la gratitude de toute son âme, il se repose.

—Évêque CG Lang.

Illustration

« Je me souviens avoir feuilleté une fois les pages d'une remarquable collection d'autographes et de citations réunis de presque toutes les personnalités éminentes de l'Europe de la fin du XIXe siècle – rois, hommes d'État, poètes, artistes, hommes de science. Soudain, j'ai trouvé sur une page, au-dessus de la signature, « CH Spurgeon », ces lignes grossières et simples :

E'er puisque par la foi j'ai vu le ruisseau

Tes blessures coulantes fournissent,

Racheter l'amour a été mon thème,

Et le sera jusqu'à ma mort.

De ce livre, plein de la sagesse du monde, soudain s'élève, étrange et solitaire, la voix d'une joie plus profonde et plus éternelle que le monde ne peut ni donner ni comprendre. C'est la voix de ceux qui, par la douleur du péché, sont parvenus à leur grand encouragement.'

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