Psaume 29:3 . La voix du Seigneur, telle qu'elle est entendue dans un énorme orage de tonnerre et de grêle. Les nuages ​​prennent alors des formes particulières, étant chargés du fluide électrique qui se répand dans toute la nature. Ce calorique ou fluide ne présente des apparences de feu et de chaleur que lorsqu'il est recueilli jusqu'à un certain point et mis en mouvement.

Dans un orage, il y a généralement deux courants d'air et deux ou plusieurs rangées de nuages, le supérieur et le inférieur. Lorsqu'un nuage électrifié positivement en touche un autre mais électrifié négativement, il décharge son fluide dans ce dernier, sous la forme d'une boule ou d'un globe de la flamme la plus vive, laissant derrière lui un jet de feu brillant. Une nuit, j'ai vu dans la plaine de Salisbury, trente ou quarante de ces globes de feu courir le long du sol, certains sur un demi-mille, et d'autres sur un mille entier.

Quelquefois ce globe, en touchant le sol, se brisait en deux, et une ou deux fois en trois ; puis le calorique expirait plus vite. Chacun de ces globes émanait d'un nuage dense, avec des bruits forts. Ces nuages ​​lourds sont souvent composés de nuages ​​plus petits mais électrifiés négativement ; puis le fluide électrique, se déchargeant d'abord dans l'un, puis revenant dans l'autre, donne le bel éclair en zigzag ou en fourche.

Si ce fluide frappe un arbre, il pénètre jusqu'au centre et le fend souvent dans deux ou plusieurs directions ; mais en frappant le mât d'un navire, là où l'affaire est sèche, on a su disperser les éclats comme une étoile dans toutes les directions. S'il frappe le fil de sonnette d'une maison, il le fond complètement et laisse les oxydes de plus d'un pouce de large sur le papier. S'il frappe un animal, la mort est instantanée ; et pourtant on a su faire fondre la chaîne d'une montre d'homme, ne l'affectant que d'un léger choc.

REFLEXIONS.

La grandeur de Dieu dans un orage, qui se meut avec majesté, roule l'océan, secoue les montagnes et brise les arbres, devrait sublimer le cœur et inspirer la dévotion. Tous les éléments de la nature sont à sa disposition. Les troupeaux effrayés, les troupeaux tremblants et les langues blasphématoires, terrifiés dans la prière, devraient enseigner ce que sera son second avènement, quand il rugira hors de Sion, et fera s'éloigner les cieux comme l'enroulement d'un rouleau de parchemin.

Ce Dieu terrible règne, non pas pendant une heure, chevauchant la tempête, mais est assis au-dessus des crues, et règne en roi pour toujours. Donnez au Seigneur, ô saints, donnez au Seigneur gloire et force. Emprunte le langage des éléments, et que toute la nature inspire ton chant, en rendant gloire à son nom.

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