L'âne sauvage braire-t-il quand il a de l'herbe ?

Le cul satisfait

Le patriarche introduit cette illustration pour prouver à ses amis que ses plaintes n'étaient pas vaines. Ses problèmes n'étaient pas imaginatifs. Ce sujet pittoresque est instructif et intéressant pour tous. Il enseigne deux leçons.

I. Celui qui est satisfait ne se plaint pas. Il passe directement à la jouissance de la possession qu'il a acquise. Le bœuf ou l'âne qui a de la nourriture en abondance ne se lamente pas. Job voulait dire que c'était son cas. S'il ne récoltait que le fruit de sa conduite, il ne se plaindrait pas ; ou même si sa souffrance avait été le résultat d'une indulgence coupable, ou lui venait d'une mauvaise action ou d'une mauvaise pensée, il se serait soumis. Mais il souffrit beaucoup, sachant en même temps qu'il était tout à fait innocent. Il n'avait pas reçu sa juste récompense et c'est pourquoi il s'est plaint.

II. L'emploi est la racine du contenu. La paresse engendre la discorde. L'homme qui a un travail honnête à faire, et le fait, mange et est satisfait. Ce sont vos hommes affamés et oisifs qui sont des agitateurs. Il en est ainsi--

1. Parce que l'homme occupé n'a pas le temps de ruminer ses soucis. L'âne ou le bœuf à sa nourriture a de quoi occuper son attention, et n'a donc pas un moment à perdre pour braire.

2. Parce qu'il n'a aucune possibilité de bruit superficiel. S'il voulait braire ou bas, le fait même d'avoir la bouche pleine l'en empêcherait. Ainsi, les hommes dont les mains sont pleines d'emploi, ne peuvent pas rejeter le travail sur lequel ils sont engagés, pour le simple plaisir d'exprimer leurs griefs. Quand l'âne sauvage sera bien rassasié, et quand le bœuf aura fini de paître, alors ils perdront leur temps dans le mal et le mécontentement. Le remède approprié pour l'agitation agitée est beaucoup de travail, et le travail qui est toujours nécessaire pour se procurer et préparer nos besoins quotidiens. ( JJS Oiseau. )

Continue après la publicité
Continue après la publicité