Jérusalem se souvenait, aux jours de son affliction et de ses misères, de toutes ses choses agréables.

L'action de la mémoire dans la douleur

I. Il fait généralement référence aux « choses agréables » du passé. C'est ce qu'il fait par une loi nécessaire de sa nature, la loi du contraste. Tous les hommes doivent rencontrer des épreuves tôt ou tard, physiques, sociales, morales, etc. Maintenant, dans la mémoire douloureuse revient à l'agréable. Il en est toujours ainsi. Les hommes sous les infirmités de l'âge retournent aux joies lumineuses de la jeunesse ; l'homme riche qui a sombré dans la banqueroute revient à l'époque où il avait plus que son cœur ne pouvait souhaiter ; les âmes en perdition rappellent le jour ensoleillé de la grâce.

II. Sa référence aux « choses agréables » du passé intensifie toujours les souffrances de celui qui souffre. Il y a deux choses qui tendent à cela :

(1) La conscience que les « choses agréables » sont irrévocablement perdues : l'innocence de l'enfance, les espoirs ardents de la jeunesse, les plaisirs de la virilité mûre, les impressions sacrées faites sur le jeune cœur par les livres, les sermons et la piété parentale, - celles-ci ne peuvent jamais être regagné.

(2) La conscience que les « choses agréables » ont été moralement abusées. Cela rend l'action de la mémoire en enfer si extrêmement douloureuse. « Fils, souviens-toi », etc. La mémoire implique la réceptivité – la rétention – la reproduction ( homiliste. )

Le souvenir des choses agréables au temps de l'épreuve : --

1. Au temps de l'affliction, nous considérons mieux les bénédictions que notre prospérité nous a procurées, que lorsque nous les avons appréciées.

2. Le temps de l'adversité est approprié, où nous pouvons le mieux raconter la prospérité dont nous avons joui autrefois.

3. Dieu fait souvent des hommes des adversaires de ses enfants, afin qu'ils apprennent à se reposer sur lui seul.

4. Les ennemis de la religion enquêtent sur le déclin de l'Église de Dieu et s'en réjouissent.

5. C'est une certaine note d'ennemi de la religion, de se moquer et de tourner en dérision les exercices de celle-ci. ( J. Udall. )

La moquerie des méchants

Que se soucierait le rossignol si le crapaud méprisait son chant ! Elle chanterait toujours et laisserait le crapaud froid à ses ombres humides. Et que m'importe les ricanements des hommes qui rampent sur la terre ? Je chanterai à l'oreille et au sein de Dieu. ( HW Beecher. )

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