Tandis que vous ne savez pas ce qui arrivera demain. Car quelle est ta vie ? C'est même une vapeur qui apparaît pendant un certain temps, puis s'évanouit.

Ver. 14. Vous ne savez quoi, &c. ] Dieu se plaît à croiser de si vains vantards, et à réfuter leurs confidences, qui parlent et vivent comme si leur vie était rivée à l'éternité. Ils pourraient facilement observer que beaucoup de choses se passent entre la coupe et la lèvre, entre le menton et le calice. Ne glorietur igitur accinctus quasi discinctus. Ne vendez pas la peau avant d'avoir pris la bête.

Qui sait ce qu'un grand jour de ventre peut apporter ? Proverbes 27:1 . Alors qu'une femme est encore enceinte, personne ne peut dire de quel genre de naissance il s'agira, Luc 12:16,17 .

C'est même une vapeur. ] Ton souffle est dans tes narines, toujours prêt à gonfler; à la prochaine bouffée de souffle, tu peux souffler ta vie. Pétrarque raconte au sujet d'un certain saint homme qu'étant invité à un festin le lendemain, il répondit : Je n'ai pas eu de lendemain à disposer de tant d'années ; si vous voulez avoir quelque chose de moi maintenant, je suis prêt (lib. iii. Memor.). Le simple homme n'est que le rêve d'un rêve, mais la génération d'une fantaisie, mais un pauvre éclair faible, incapable, mourant, mais la curieuse image de rien.

Une image dessinée sur la glace peut-elle continuer ? Qu'est-ce que l'homme, dit Nazianzen, sinon l'âme et la terre, le souffle et le corps (νους και χους, ex Gen 2:7) ; une bouffée de vent l'un, un tas de poussière l'autre, pas de solidité non plus ? Certes, chaque homme dans son meilleur état, lorsqu'il est le mieux placé et installé sur son meilleur fond, est tout à fait vanité, Psaume 39:5 .

Deux accès de fièvre pouvaient ébranler à mort le grand Tamerlan, au milieu de ses grands espoirs et de sa plus grande puissance, alors qu'il se préparait à l'éradication totale de la famille ottomane et à la conquête de l'empire grec. (Turc. Hist.) Qu'est-ce que le corps de l'homme sinon une bulle l'âme le vent qui le remplit ? la bulle monte de plus en plus haut jusqu'à ce qu'enfin elle se brise ; ainsi fait le corps de l'enfance à la jeunesse, et de là à l'âge.

De sorte qu'il est inconvenant de demander quand nous mourrons ; mais plutôt quand nous aurons fini de mourir (dit un divin) ; car d'abord l'enfance meurt, puis l'enfance, puis la jeunesse, puis l'âge, et puis nous finissons de mourir. Devrions-nous alors vivre et commercer comme si nos vies étaient rivées à l'éternité ? À blâmer étaient ces Agrigentins qui mangeaient, construisaient, etc., comme s'ils ne devaient jamais mourir.

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