10 Qui autrefois n'était pas un peuple Il apporte pour confirmation un passage d'Osée, et l'adapte bien à ses propres fins. Car Osée, après avoir déclaré au nom de Dieu que les Juifs étaient répudiés, leur donne l’espoir d’une restauration future. Peter nous rappelle que cela s'est accompli à son époque; car les Juifs étaient dispersés çà et là, comme les membres déchirés d'un corps; non, ils ne semblaient plus être le peuple de Dieu, aucun culte ne restait parmi eux, ils s’étaient empêtrés dans la corruption des païens; on ne pouvait donc pas dire autrement d'eux, mais qu'ils étaient répudiés par le Seigneur. Mais quand ils sont rassemblés en Christ, d'aucun peuple ils deviennent vraiment le peuple de Dieu. Paul, dans Romains 9:26, applique également cette prophétie aux Gentils, et non sans raison; car à partir du moment où l’alliance du Seigneur a été rompue, dont seuls les Juifs tiraient leur supériorité, ils ont été mis au même niveau que les Gentils. Il s'ensuit donc que ce que Dieu avait promis, de faire un peuple sans peuple, appartient aux deux.

Qui n'avait pas obtenu miséricorde Ceci a été ajouté par le Prophète, afin que l'alliance gratuite de Dieu, par laquelle il les considère comme son peuple, soit plus clairement énoncé; comme s'il avait dit: «Il n'y a pas d'autre raison pour laquelle le Seigneur nous compte comme son peuple, sauf que lui, ayant pitié de nous, nous adopte gracieusement. C’est alors la bonté gratuite de Dieu, qui ne fait d’aucun peuple un peuple à Dieu et réconcilie les aliénés. (25)

Continue après la publicité
Continue après la publicité