11 En tant qu'étrangers, ou résidents . Il y a deux parties à cette exhortation, - que leurs âmes devaient être libérées à l'intérieur des désirs méchants et vicieux; et aussi, qu'ils devaient vivre honnêtement parmi les hommes, et par l'exemple d'une bonne vie non seulement pour confirmer les pieux, mais aussi pour gagner l'incroyant à Dieu.

Et d'abord, pour les éloigner de l'indulgence des convoitises charnelles, il utilise cet argument, selon lequel ils étaient des résidents et des étrangers. Et il les appelle ainsi, non pas parce qu'ils ont été bannis de leur pays et dispersés dans divers pays, mais parce que les enfants de Dieu, où qu'ils soient, ne sont que des hôtes de ce monde. Dans le premier sens, en effet, il les appelait des séjours au début de l'épître, comme il ressort du contexte; mais ce qu'il dit ici leur est commun à tous. Car les convoitises de la chair nous tiennent enchevêtrés, quand dans notre esprit nous habitons dans le monde et ne pensons pas que le ciel est notre pays; mais quand nous passons comme des étrangers à travers cette vie, nous ne sommes pas esclaves de la chair.

Par les convoitises ou désirs de la chair il ne signifie pas seulement ces grossières concupiscences que nous avons en commun avec les animaux, comme le soutiennent les sophistes, mais aussi toutes ces passions et affections pécheresses de l'âme, vers lesquelles nous sommes par nature guidés et conduits. Car il est certain que toute pensée de la chair, c'est-à-dire de nature non renouvelée, est inimitié contre Dieu. (Romains 8:7.)

Quelle guerre contre l'âme Voici un autre argument, selon lequel ils ne pouvaient se plier aux désirs de la chair, sauf à leur propre ruine. Car il ne se réfère pas ici au concours décrit par Paul dans Romains 7:14, et dans Galates 5:17, car il fait le l'âme est un antagoniste de la chair: mais ce qu'il dit ici, c'est que les désirs de la chair, chaque fois que l'âme y consent, mènent à la perdition. Il prouve notre insouciance à cet égard, que tandis que nous fuyons anxieusement les ennemis dont nous appréhendons le danger pour le corps, nous permettons volontiers aux ennemis blessant l'âme de nous détruire; non, nous tendons en quelque sorte notre cou vers eux.

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