15. Mais (ou, Pour ) laissez l'un de vous Ici aussi, il anticipe une objection. Il avait exhorté les fidèles à la patience, s'il leur arrivait d'être persécutés pour la cause du Christ; il ajoute maintenant la raison pour laquelle il n'avait parlé que de ce genre de problème, même parce qu'ils auraient dû s'abstenir de tout mal. Voici donc une autre exhortation, de peur qu'ils ne fassent quoi que ce soit pour lequel ils pourraient sembler justement punis. La particule causale n'est donc pas, ici superflue, puisque l'Apôtre a voulu donner une raison pour laquelle il a tant exhorté les fidèles à une communion avec les souffrances du Christ, et en même temps leur rappeler par la manière de vivre justement et sans danger. , de peur qu'ils ne s'imposent un juste châtiment par leurs propres fautes; comme s'il avait dit qu'il convenait aux chrétiens de mériter le bien de tous, même lorsqu'ils étaient mal et cruellement traités par le monde.

Si quelqu'un objectait et disait que personne ne peut être trouvé si innocent mais qu'il mérite que de nombreuses fautes soient châtiées par Dieu; à cela, je réponds que Pierre parle ici de péchés dont nous devrions être entièrement libérés, tels que les vols et les meurtres; et je donne encore cette réponse, que l'apôtre commande aux chrétiens d'être tels qu'ils devraient être. Il n’est donc pas étonnant qu’il signale une différence entre nous et les enfants de ce monde, qui, étant sans l’Esprit de Dieu, s’abandonnent à toute sorte de méchanceté. Il n’aurait pas voulu que les enfants de Dieu soient dans le même état, afin d’attirer sur eux-mêmes par une vie méchante le châtiment attribué par les lois. Mais nous avons déjà dit ailleurs que, bien qu'il y ait toujours beaucoup de péchés chez les élus, que Dieu pourrait à juste titre punir, cependant, selon son indulgence paternelle, il épargne ses propres enfants, de sorte qu'il n'inflige pas le châtiment qu'ils méritent, et qu'en en attendant, pour l'honneur, il les orne de ses propres jetons et de ceux de son Christ, lorsqu'il souffre qu'ils soient affligés pour le témoignage de l'Évangile.

Le mot ἀλλοτριοεπίσκοπος me semble désigner celui qui convoite ce qui appartient à un autre. Pour ceux qui sont bouche bée après le pillage ou la fraude, enquêtent sur les affaires des autres avec des yeux tortueux ou tordus, comme le dit Horace; (49) mais le méprisant de l'argent, comme le dit la même chose ailleurs, regarde d'un œil droit sur de vastes tas d'or. (50)

Le péché dont il est question ici doit avoir un acte public, punissable par la loi. Le mot signifie un observateur des affaires d’autrui, mais il a dû le faire dans un but sinistre. Il était probablement un pryer dans les questions d'État ou de gouvernement afin de créer le mécontentement et de soulever des troubles; et c'était un mal qui prévalait beaucoup à l'époque parmi les Juifs. Par conséquent, les «séditions», ou factions, donneraient probablement le bon sens. - Éd.

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