25. Et quand Moïse a vu que les gens étaient nus La vengeance est ici enregistrée que Moïse employé pour expier le péché; non pas que ce châtiment fût satisfaisant, comme ils l'appellent, devant Dieu; mais parce qu'il était utile d'effacer le souvenir de leur culpabilité; ou en tout cas était rentable, par exemple. Car par le massacre de trois mille d'entre eux, on leur a rappelé qu'ils avaient tous mérité la même chose. On ne peut pas non plus douter qu'il ait nettoyé le camp des principaux auteurs du mal, afin que Dieu soit plus enclin à pardonner. D'abord, par conséquent, la cause est présentée, par laquelle il a été enflammé à une telle sévérité, à savoir, parce qu'il voyait les gens dans un tel état de nudité, qu'il était même exposé comme une risée à leurs ennemis. L'exposition (345) que certains donnent de leur nudité, ie, qu'ils ont été dépouillés de leurs ornements, n'est en aucun cas cohérent; car on ajoute aussitôt que c'était «à leur honte parmi leurs ennemis»; et on verra dans le prochain chapitre qu'ils étaient encore magnifiquement ornés; non, qu'ils portaient les signes extérieurs de réjouissance profane. Il n'y a donc pas de doute, mais qu'il signifie qu'ils ont été rejetés par Dieu, qui était pour eux, pour ainsi dire, leur seul vêtement ornemental, et sous la protection duquel ils étaient en sécurité. L'énormité du mal est donc énoncée dans ces mots, car ils n'ont pas seulement été privés de l'aide de Dieu, qui est abattu «la demeure» de son peuple, (Psaume 90:1,) mais aussi abandonnés à l'ignominie, alors qu'ils étaient encerclés de tous côtés par des ennemis. D'où la sainte indignation de Moïse, en infligeant un châtiment aux chefs de la rébellion. Et encore une fois, il faut noter qu’Aaron est accusé de la partie principale du crime, car il n’avait pas résisté à la folie du peuple avec suffisamment de fermeté.

C'est là que se manifesta l'étonnante puissance de Dieu, que lorsque Moïse fit appeler les Lévites et leur avait ordonné ouvertement à la porte de se ceindre de leurs épées, les autres tribus ne se mutinaient pas toutes; car il était probable qu'ils devaient être ainsi armés pour exécuter le châtiment des criminels. Comment, alors, est-il arrivé que ceux qui étaient conscients de la culpabilité soient calmes, sauf parce que la puissance de l’Esprit de Dieu retenait leur courage et leur fureur?

La forme du commandement mérite également d’être observée: «Quiconque est au Seigneur, qu’il se rende à moi:» d’où nous apprenons que si nous aimons la religion comme elle le mérite, nous ne devons pas nous arrêter entre deux côtés; mais qu'une confession ingénue est exigée de nous, pour nous placer chacun sous la bannière de Dieu; car, en appelant à lui tous les serviteurs de Dieu, il condamne la lâcheté, non, la trahison de tous ceux qui resteront indécis.

La question, cependant, se pose de savoir si les Lévites n’ont pas été impliqués dans le crime, car ils s'avancent aussitôt pour exécuter son commandement, comme des défenseurs sincères de la gloire de Dieu. Je réponds que, bien qu'ils n'étaient pas exempts de culpabilité, cependant, dans la mesure où ils cédaient au peuple sous l'influence de la peur, leur péché était plus léger que s'ils avaient approuvé par leur consentement l'idolâtrie détestable. Mais ici nous percevons la merveilleuse indulgence de Dieu, qui non seulement leur pardonna, mais daigna affirmer sa gloire par leur instrumentalité, et les nomma ses ministres pour le châtiment d'un crime, dans la tolérance duquel ils avaient été coupables d'une faible effémination et la lâcheté. Encore une fois, on peut se demander, comment est-il arrivé que, parmi le reste de la multitude, aucun ne remue un pied sur l'ordre de Moïse? Mon avis est qu'ils ont été retenus non par mépris ou obstination, mais seulement par honte; et qu'ils étaient tous inspirés par tant d'effroi, qu'ils attendaient avec étonnement de voir de quoi parlait Moïse et jusqu'où il irait. Il est cependant probable que les Lévites aient été appelés par leur nom, ce que nous déduisons du résultat; parce qu'ils sont tous venus immédiatement en avant, et non l'un des autres tribus.

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