21. La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? La certitude et la constance du dessein divin étant admises, nous sommes également tenus de conclure que ses résultats ne sont pas contraires les uns aux autres. Il y avait encore une difficulté à résoudre, découlant de l'apparente contradiction entre la Loi et l'alliance de grâce. C'est peut-être une exclamation. Ne redoutant plus de contradiction, maintenant que le point est réglé, Paul conclut que les précédents arguments l'ont mis hors de doute, et s'exclame: «Qui osera maintenant imaginer un désaccord entre la loi et les promesses? Et pourtant cela n'empêche pas Paul de procéder pour éliminer les difficultés qui pourraient encore surgir.

Avant de répondre à la question, il exprime, à sa manière habituelle, un haut dédain d'une telle folie; indiquant ainsi la forte horreur avec laquelle les hommes pieux doivent considérer tout ce qui apporte un reproche au caractère divin. Mais un autre exemple de haute adresse, qui réclame notre avis, se trouve dans ce tour d'expression. Il accuse ses adversaires de l'offense de faire se contredire Dieu. Car de lui la Loi et les promesses ont évidemment procédé: quiconque allègue alors une contradiction entre eux blasphème contre Dieu: mais ils se contredisent, si la Loi le justifie. C'est ainsi que Paul rétorque très adroitement à ses adversaires l'accusation qu'ils ont faussement et calomnieusement portée contre lui.

Pour s'il y avait eu une loi donnée . La réponse est (ce qu'on appelle) indirecte, et n'affirme pas clairement un accord entre la loi et les promesses, mais contient tout ce qui est nécessaire pour éliminer la contradiction. À première vue, vous diriez que cette phrase s'écarte du contexte et n'a rien à voir avec la solution de la question; Mais ce n'est pas le cas. La loi s'opposerait aux promesses, si elle avait le pouvoir de justifier; car il y aurait deux méthodes opposées pour justifier un homme, deux chemins séparés vers la réalisation de la justice. Mais Paul refuse à la loi une telle puissance; afin que la contradiction soit supprimée. J'admettrais, dit-il, que la justice est obtenue par la loi, si le salut y était trouvé. Mais quoi?

Continue après la publicité
Continue après la publicité