16 Confessez vos fautes les uns aux autres . Dans certaines copies, la particule illative est donnée, et elle n'est pas non plus inappropriée; car même s'il n'est pas exprimé, il doit être compris. Il avait dit que les péchés étaient remis aux malades sur lesquels les anciens priaient: il leur rappelle maintenant combien il est utile de découvrir nos péchés à nos frères, afin même que nous puissions en obtenir le pardon par leur intercession. (142)

Ce passage, je le sais, est expliqué par beaucoup comme faisant référence à la réconciliation des infractions; car ceux qui veulent revenir en faveur doivent nécessairement connaître d'abord leurs propres fautes et les avouer. Car de là vient que les haines prennent racine, oui, et augmentent et deviennent irréconciliables, parce que chacun défend pernicieusement sa propre cause. Beaucoup pensent donc que Jacques indique ici la voie de la réconciliation fraternelle, c'est-à-dire par la reconnaissance mutuelle des péchés. Mais comme on l'a dit, son objet était différent; car il relie la prière mutuelle à la confession mutuelle; par lequel il laisse entendre que la confession sert à cette fin, afin que nous soyons aidés quant à Dieu par les prières de nos frères; car ceux qui connaissent nos nécessités sont poussés à prier pour nous aider; mais ceux à qui nos maladies sont inconnues tardent plus à nous aider.

Merveilleuse, en effet, est la folie ou le manque de sincérité des papistes, qui s'efforcent de construire leur confession chuchotante sur ce passage. Car il serait facile de déduire des paroles de Jacques que les prêtres seuls doivent se confesser. Car puisqu'une mutuelle, ou pour parler plus clairement, une confession réciproque est ici exigée, nul autre n'est invité à confesser ses propres péchés, mais ceux qui, à leur tour, sont aptes à entendre la confession des autres; mais c'est ce que les prêtres réclament pour eux seuls. Alors la confession est exigée d'eux seuls. Mais puisque leurs puérilités ne méritent pas une réfutation, que l'explication vraie et authentique déjà donnée soit jugée suffisante par nous.

Car les mots signifient clairement que la confession n'est requise pour aucune autre fin, mais que ceux qui connaissent nos maux peuvent être plus soucieux de nous apporter de l'aide.

Dispose de beaucoup. Pour que personne ne puisse penser que cela se fait sans fruit, c'est-à-dire que lorsque d'autres prient pour nous, il mentionne expressément le bénéfice et l'effet de la prière. Mais il nomme expressément la prière d'un juste ou juste; parce que Dieu n'entend pas les impies; et l'accès à Dieu n'est ouvert que par une bonne conscience: non pas que nos prières soient fondées sur notre propre dignité, mais parce que le cœur doit être purifié par la foi avant que nous puissions nous présenter devant Dieu. Puis Jacques témoigne que les justes ou les fidèles prient pour nous de manière bénéfique et non sans fruit.

Mais que veut-il dire en ajoutant efficace ou efficace? Car cela semble superflu; car si la prière est très utile, elle est sans doute efficace. L'ancien interprète l'a rendu «assidu»; mais c'est trop forcé. Car James utilise le participe grec, ἐνεργούμεναι, qui signifie "travailler". Et la phrase peut être ainsi expliquée: «Cela sert beaucoup, parce que c'est efficace.» (143) Comme c'est un argument tiré de ce principe, que Dieu ne permettra pas que les prières des fidèles soient nulles ou inutiles, il ne le fait donc pas injustement concluent qu'il dispose de beaucoup . Mais je préférerais me limiter au cas présent: car nos prières peuvent à juste titre être dites ἐνεργούμεναι, fonctionnelles , lorsque quelque nécessité rencontre qui nous excite la prière sincère Nous prions quotidiennement pour toute l'Église, afin que Dieu pardonne ses péchés; mais alors seulement notre prière est vraiment sérieuse, lorsque nous allons secourir ceux qui sont en difficulté. Mais une telle efficacité ne peut pas être dans les prières de nos frères, sauf s'ils savent que nous sommes en difficulté. Par conséquent, la raison invoquée n'est pas générale, mais doit être spécialement renvoyée à la première phrase.

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