C'était en effet le bureau des prêtres de mettre le pain quotidiennement sur la table; mais d'où pourrait-on obtenir du pain, si ce n'est qu'on en offrait? Or, rien n'était perdu pour les prêtres, lorsqu'ils mettaient quotidiennement le pain devant Dieu, car ils le recevaient bientôt; et ainsi ils préféraient, car c'était plus à leur avantage, offrir du pain bien approuvé, fait de farine fine: mais comme je l'ai dit, leur propre convenance s'interposait, car ils pensaient qu'ils ne pourraient pas prévaloir avec le peuple - «Si nous irriter ces hommes, ils nieront avoir quelque chose à offrir; et ainsi le temple sera vide, et nos propres maisons seront vides; il vaut donc mieux leur prendre du pain grossier que rien; nous nourrirons au moins nos familles et nos serviteurs avec ce pain, après l'avoir offert au Seigneur. On voit donc comment la faute appartenait aux prêtres, lorsque le peuple offrait du pain pollué et des victimes non approuvées.

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