Le Prophète menace ici son propre lieu de naissance, comme il l'avait fait dans d'autres villes; car, comme nous l'avons dit, il est né de cette ville. Il n'épargne pas maintenant sa propre famille: car comme Dieu ne fait pas acception de personnes, de même les serviteurs de Dieu doivent, comme les yeux fermés, traiter avec tous de manière impartiale, afin de ne pas être détournés ici et là ni par faveur ni par haine. , mais à suivre sans aucun changement, tout ce que le Seigneur leur commande. Nous voyons que Michée était dotée de cet esprit, car il a réprimandé sa propre famille, comme il en avait jusqu'ici réprimandé les autres.

Il y a une signification particulière dans le mot, Mareshah, car il est dérivé de ירש, iresh , et cela signifie possession. Le Prophète dit maintenant, Je t'enverrai הורש , euresh, un possesseur; le mot vient de la même racine. (75) ] Mais il veut dire que les Morastites entreraient au pouvoir de leurs ennemis non moins que leurs voisins, dont il avait déjà parlé. Il dit: à Adullam C'était aussi une ville de la tribu de Juda, comme elle est bien connue. Mais certains auraient «ennemi» à comprendre ici et ils mettent כבוד, cabud, dans le cas génitif: L'ennemi du la gloire d'Israël viendra à Adullam; mais cela est tendu. D'autres comprennent ainsi le passage que la gloire d'Israël viendrait en disgrâce; car Adullam, nous le savons, était une grotte. Depuis lors, c'est un endroit obscur, le Prophète ici, comme ils le pensent, déclare que toute la gloire d'Israël serait couverte de déshonneur, parce que la dignité et la richesse dans lesquelles ils se glorifiaient perdraient leur fixate immaculé, de sorte qu'ils ne différeraient rien d'une grotte ignoble. Si quelqu'un approuve ce sens, je ne m'y opposerai pas. D'autres encore pensent que le Prophète parle ironiquement et que l'Assyrien est ainsi appelé parce que toute la gloire et la dignité d'Israël seraient enlevées par lui. Mais il n'est pas nécessaire de limiter cela aux ennemis; nous pouvons alors adopter une vue plus simple, et cependant considérer l'expression comme ironique, - que la gloire, c'est-à-dire la disgrâce ou la dévastation d'Israël, viendrait à Adullam. Mais que se passe-t-il si nous le lisons, en apposition, Il viendra à Adullam, la gloire d'Israël? Car Adullam n'était pas obscur, comme l'imaginent ces interprètes, que j'ai mentionnés, mais il est nommé parmi les villes les plus célèbres après le retour et la restauration du peuple. Lorsque, par conséquent, tout le pays fut dévasté, cette ville, avec quelques autres, resta, comme nous le lisons dans Néhémie 11. Il se pourrait alors que le Prophète ait appelé Adullam la gloire d'Israël; car il était situé dans un endroit sûr, et les habitants pensaient qu'ils étaient fortifiés par une forte défense et n'étaient donc pas ouverts à la violence des ennemis. Cette signification peut également être probable; mais encore, comme la gloire d'Israël peut être prise ironiquement pour une calamité ou un reproche si quelqu'un approuve davantage cette interprétation, elle peut être suivie. Cependant, je suis enclin à un autre, - que le Prophète dise, que l'ennemi viendrait à Adullam, qui était la gloire d'Israël, (76) parce que cette ville était pour ainsi dire dans les recoins de la Judée, de sorte qu'un accès à elle par des ennemis était difficile. Il se peut aussi que certains pensent que le souvenir de son histoire ancienne est ici ressuscité; car David se cachait dans sa caverne, et l'avait pour forteresse. L'endroit avait sans doute, depuis lors, atteint une certaine renommée; alors cette célébrité, comme je l'ai dit, peut être évoquée, quand on dit qu'Adullam est la gloire d'Israël. Ça suit -

Εως Οδαλαμ ἤξει την δοξην Ισραηλ, Symmachus. En même temps, la construction la plus évidente et la plus naturelle de la clause est la suivante, bien que sa signification soit obscure; A Adullam viendra la gloire d'Israël. - Éd.

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