La raison pour laquelle il dit que il était prêt à mourir (518) de sa jeunesse, (verset 15,) est incertain, à moins que l'on puisse considérer comme une conjecture probable qu'il a été sévèrement éprouvé de diverses manières, de sorte que sa vie, comme elle étaient suspendus par un fil au milieu de divers tremblements et peurs. D'où aussi nous déduisons que les colères et les terreurs de Dieu, dont il parle dans le 16e verset, n'étaient pas de courte durée. Il les exprime dans le verset 17 comme les ayant englobés quotidiennement . Puisque rien n'est plus terrible que de concevoir Dieu comme en colère contre nous, il ne compare pas indûment sa détresse à un déluge. D'où a également procédé ses doutes . (519) car le sentiment de la colère divine doit nécessairement avoir agité son esprit avec une vive inquiétude. Mais on peut se demander: comment cette hésitation peut-elle s'accorder avec la foi? Il est vrai que lorsque le cœur est perplexe et douteux, ou plutôt jeté çà et là, la foi semble engloutie. Mais l'expérience nous enseigne que la foi, si elle fluctue au milieu de ces agitations, continue de s'élever de temps en temps, pour ne pas être submergée; et si à tout moment elle est sur le point d'être étouffée, elle est néanmoins abritée et chérie, car si les tempêtes ne deviennent jamais aussi violentes, elle s'en protège en réfléchissant que Dieu reste fidèle, et ne déçoit jamais ou n'abandonne jamais la sienne. les enfants.

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