19. Tu diras alors, etc. Ici en effet la chair surtout les tempêtes, c'est-à-dire , quand il apprend que ceux qui périssent ont été destinés par la volonté de Dieu à la destruction. C'est pourquoi l'apôtre reprend les paroles d'un adversaire; car il a vu que la bouche des impies ne pouvait pas être empêchée de clamer hardiment contre la justice de Dieu: et il exprime très convenablement leur esprit; de ne pas se contenter de se défendre, ils rendent Dieu coupable au lieu d'eux-mêmes; et puis, après lui avoir confié le blâme de leur propre condamnation, ils s'indignent contre sa grande puissance. (302) Ils sont en effet contraints de céder; mais ils prennent d'assaut, parce qu'ils ne peuvent pas résister; et lui attribuant la domination, ils l'accusent en quelque sorte de tyrannie. De la même manière que les sophistes dans leurs écoles se disputent bêtement sur ce qu'ils appellent sa justice absolue, comme s'il oublia sa propre justice, il essaierait le pouvoir de son autorité en jetant toutes choses dans la confusion. Ainsi donc parlent les impies dans ce passage: «Quelle cause a-t-il d'être en colère contre nous? Puisqu'il nous a formés tels que nous sommes, puisqu'il nous conduit à sa guise où bon lui semble, que fait-il d'autre en nous détruisant que punir son propre travail en nous? Car il n'est pas en notre pouvoir de lutter avec lui; à quel point nous résisterons, il aura encore le dessus. Alors son jugement sera injuste, s'il nous condamne; et irrésistible est le pouvoir qu'il utilise maintenant envers nous. Que dit Paul à propos de ces choses?

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