Ce n'est plus moi qui le fais - C'est évidemment un langage figuratif, car c'est vraiment l'homme qui pèche quand le mal est commis. Mais l'apôtre fait une distinction entre le péché et ce qu'il entend par le pronom «je». Par le premier, il entend évidemment sa nature corrompue. Par ce dernier, il se réfère à sa nature renouvelée, à ses principes chrétiens. Il veut dire qu'il ne l'approuve ni ne l'aime dans son état actuel, mais que c'est le résultat de ses tendances et passions indigènes. Dans son cœur, sa conscience et ses sentiments habituels, il n'a pas choisi de commettre le péché, mais l'a abhorré. Ainsi, chaque chrétien peut dire qu'il ne choisit pas de faire le mal, mais souhaiterait être parfait; qu'il hait le péché, et cependant que ses passions corrompues le déroutent.

Mais péché - Mes passions corrompues et mes propensions natives.

Qui habite en moi - Habitant en moi comme sa maison. C'est une expression forte, indiquant que le péché a pris son habitation dans l'esprit et y est resté. Il n'avait pas encore été complètement délogé. Cette expression contraste avec une autre qui se produit, où il est dit que «l'Esprit de Dieu habite» chez le chrétien, Romains 8:9; 1 Corinthiens 3:16. Le sens est qu'il est fortement influencé par le péché d'une part, et par l'Esprit de l'autre. De cette expression est née la phrase si répandue parmi les chrétiens, péché intérieur.

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