17. Maintenant, ce n'est plus moi qui le fais , etc. Ce n’est pas le plaidoyer de celui qui s’excuse, comme s’il était irréprochable, comme c’est le cas de beaucoup de bagarreurs qui pensent avoir une défense suffisante pour couvrir toute leur méchanceté, quand ils jettent le blâme sur la chair; mais c'est une déclaration, par laquelle il montre à quel point il s'est éloigné de sa propre chair dans son sentiment spirituel; car les fidèles sont entraînés dans leur obéissance à Dieu avec une telle ferveur d'esprit qu'ils renient la chair.

Ce passage montre aussi clairement que Paul ne parle ici que des pieux, qui sont déjà nés de nouveau; tant que l'homme reste comme lui-même, quel qu'il soit, il est justement jugé corrompu; mais Paul nie ici qu'il est entièrement possédé par le péché; non, il se déclare exempt de son esclavage, comme s'il avait dit, que le péché n'habitait que dans une partie de son âme, tandis qu'avec un cœur sincère, il s'efforçait et aspirait à la justice de Dieu, et prouvait clairement qu'il avait la loi de Dieu gravée en lui. (225)

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