Alors le roi commanda, et ils amenèrent Daniel , etc. Le roi enfin, bien qu'avec beaucoup de réticence et contre sa conscience, cède à la violence des ennemis de Daniel, et signe le mandat pour son exécution : et cet homme vénérable et grave, qui portait un tel mélange de majesté et de douceur dans son visage , qui s'était si souvent montré grand sur le banc et au conseil, mais était plus grand sur ses genoux ; qui avait le pouvoir avec Dieu et l'homme, et avait prévalu, est, uniquement pour adorer son Dieu, amené, comme s'il avait été l'un des plus vils malfaiteurs, et jeté dans la fosse aux lions pour être dévoré par eux. Ainsi le meilleur homme du royaume est sacrifié au plus vil ! Qui peut y penser sans la plus grande compassion pour la victime et la plus grande indignation contre les persécuteurs malveillants ?Le roi parla à Daniel en partie, peut-être, pour l'encourager, mais surtout, semble-t-il, pour s'excuser d'avoir consenti à un acte d'injustice et de cruauté si palpable, auquel il aurait dû résister, quelle qu'en fût la conséquence ; Ton Dieu, que tu sers continuellement Ici, le roi rend témoignage de l'intégrité et de la fidélité de Daniel à son Dieu, bien que cela l'ait poussé à désobéir à la nouvelle loi ; il te délivrera Ainsi la Chaldée, la Grecque et la Vulgate ; mais le syriaque et l'arabe rendent les mots optativement, qu'il te délivre, ce qui semble le mieux, car il est peu probable que le roi, après avoir consenti à un acte aussi méchant, soit inspiré par une persuasion de Dieu (et il ne pouvait pas avoir d'autre moyen) de la délivrance de Daniel.

Il aurait pu, en effet, avoir entendu parler de la préservation miraculeuse des trois amis de Daniel dans la fournaise ardente, par la puissance de leur Dieu, aux jours de Nabuchodonosor ; mais il ne pouvait avoir aucune assurance qu'un miracle similaire serait maintenant opéré par le même Dieu. Tout ce que ses paroles étaient censées exprimer semble donc n'être qu'un vœu pieux, mais pas une persuasion certaine.

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