Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal Qui s'efforcent de confondre à la fois les noms et les natures de la vertu et du vice, de la piété et de l'impiété ; louez et applaudissez ce qui est mal, et dénigrez et méprisez ce qui est bien ; qui mettent les ténèbres pour la lumière, et la lumière pour les ténèbres, &c. L'ignorance et l'erreur, pour la connaissance et la vérité : en d'autres termes, qui subvertissent, ou pervertissent, tous les grands principes de vérité, de sagesse et de droiture. Une condition la plus corrompue d'une église et d'un État est celle en effet, « dans laquelle les hommes, habitués aux vices, commencent, par les choses elles-mêmes, à en perdre aussi les noms, et à tirer un voile, pour ainsi dire, sur leurs impiétés. , en sanctifiant leurs crimes par des noms de vertus. Ce reproche du prophète suppose que la différence entre le bien et le mal, le péché et la sainteté est aussi évidente que celle entre les qualités les plus contraires dont nous sommes informés par le rapport de nos sens, et que l'avantage que la lumière a au-dessus des ténèbres ne brille pas d'une évidence plus éclatante que la prééminence que la vertu a sur le vice, la justice sur l'injustice. Voir Lowth.

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