Ésaïe 5:20

I. Le péché contre lequel je voudrais vous mettre en garde est le péché de méconnaître, et même de sous-estimer au moindre degré, les distinctions éternelles du bien et du mal ; c'est, en un mot, le péché de voir les choses sous leur mauvais aspect, ou d'appeler les choses par leurs mauvais noms. Parler autrement que tristement et sérieusement du péché est un péché.

II. La cause du péché est une faible appréciation du mal moral ; une altération, une destruction de cet instinct sain qui s'y révolte. C'est la nature même du péché, que plus nous en savons, moins nous le savons ; plus nous la connaissons, moins nous comprenons sa bassesse.

III. Le châtiment de ce péché n'est rien de moins que l'échec de toute vie le gaspillage, la perte, le naufrage de l'âme humaine la sape de toute force morale et de tout instinct vital. Et c'est la mort. C'est le pire malheur qui puisse arriver finalement à ceux qui ont appris à appeler les choses par leurs mauvais noms pour appeler le mal bien, et le bien mal.

FW Farrar, Aux jours de ta jeunesse, p. 129.

Références : Ésaïe 5:20 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 36 ; FW Farrar, Preacher's Monthly, vol. x., p. 178.

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