Car alors ils n'auraient pas cessé , &c. Il n'y aurait pas eu besoin de les offrir plus d'une fois : c'est-à-dire que si ces sacrifices avaient rendu les adorateurs parfaits, en ce qui concerne le pardon, ils auraient cessé d'être offerts ; parce que les adorateurs une fois purgés Ou complètement déchargés de la culpabilité de leurs transgressions ; n'auraient plus eu la conscience du péché. Il ne serait resté sur leur conscience plus aucun sentiment de culpabilité pour les avoir troublés, et plus aucune crainte d'un châtiment futur en conséquence. Mais il n'en était pas ainsi pour eux, comme le montre la répétition annuelle de ces sacrifices, où il y avait un souvenir continuel fait du péchéUne conscience de leurs péchés, comme non pardonnés, subsistait encore même après que ces sacrifices aient été offerts, comme il ressort de ceci, que dans la répétition annuelle de leurs sacrifices, les péchés du peuple, pour lesquels l'expiation avait été faite auparavant, étaient rappelés ; c'est-à-dire avoué comme ayant besoin d'une autre expiation. Et, bien qu'il soit vrai que nous devons quotidiennement nous souvenir et confesser nos péchés, cela ne respecte cependant que l'application de la vertu et de l'efficacité de l'expiation déjà faite à nos consciences, sans le moindre désir ou attente d'une nouvelle propitiation.

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