Joseph , son mari, être juste [ou juste ] l' homme C'est, comme beaucoup le comprennent, un observateur strict de la loi et des coutumes de ses ancêtres, et donc pas juger droit de la retenir dans ces circonstances. Mais les mots suivants, et ne voulant pas en faire un exemple public , semblent manifestement conduire à un autre sens et même à un sens opposé du mot ici rendu juste , ou juste. C'est pourquoi certains interprètent la clause ainsi : Joseph, étant un homme bon, miséricordieux et au cœur tendrehomme, n'était pas disposé à aller à la plus grande rigueur de la loi, mais a plutôt choisi de la traiter avec autant de clémence que le cas le permettait. Mais, fait très bien remarquer le Dr Doddridge, c'est sans aucune bonne raison que δικαιος soit ici rendu miséricordieux ou bon enfant., parce que, « si l'on considère les informations que Joseph aurait pu recevoir de personnes d'un caractère aussi extraordinaire que Zacharie et Elisabeth, qui se croiraient certainement obligés d'intervenir en une telle occasion, et dont l'histoire portait si remarquablement sa propre preuve avec il; outre l'indication que la prophétie d'Isaïe donnait, et la satisfaction qu'il avait sans aucun doute dans le caractère vertueux de Marie elle-même ; nous devons conclure qu'il aurait joué un rôle très sévère et très injuste, s'il était allé aux extrémités sans délibération sérieuse ; et que la ranger en secret eût été, dans ces circonstances, la mesure la plus dure que la justice lui eût laissé prendre.

Il semble que l'expression, , rendue ici pour en faire un exemple public , "peut peut-être se référer à cette punition exemplaire que la loi a infligée à ceux qui avaient violé la foi de leur mariage avant que le mariage ne soit accompli. Voir Deutéronome 22:23, où il est expressément ordonné qu'une vierge fiancée, si elle couche avec un autre homme, soit lapidée. On peut supposer cependant que l'infamie d'un divorce public, bien qu'elle n'eût pas été lapidée, peut aussi s'exprimer par le même mot. Mais alors il y avait en outre une sorte de divorce privé, dans lequel aucun motif n'était attribué, et la dot n'était pas confisquée comme dans le premier cas, et par cela elle n'aurait pas été autant diffamée. Mais il faut remarquer que, comme leur fiancée l'un à l'autre était une chose publiquement connue, il n'aurait pas pu la renvoyer si secrètement, mais il a dû y avoir des témoins, deux au moins, ses parents, supposez, ou quelque de ses plus proches relations.

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