Mais priez pour que votre fuite ne soit pas en hiver Car l'intempérie de la saison, le mauvais état des routes, la brièveté des jours, seront tous de grands obstacles à votre fuite : ni le jour du sabbat Afin que vous ne puissiez relever le l'indignation des Juifs en voyageant ce jour-là, et ainsi rencontrer cette mort hors de la ville que vous aviez essayé d'échapper en vous en retirant. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux auraient eu scrupule à voyager loin ce jour-là ; les Juifs pensaient qu'il était illégal de marcher plus de deux mille pas (deux milles) le jour du sabbat. À l'endroit parallèle dans Marc, cette dernière clause, à propos du jour du sabbat, n'est pas mentionnée. Car alors sera une grande tribulationJamais mots n'ont eu d'accomplissement plus triste ou plus complet que ceux-ci : car les misères qui sont arrivées à ce peuple au moment de la destruction de Jérusalem, étaient telles qu'aucune histoire ne peut égaler. A l'intérieur de la ville, la fureur des factions opposées était si grande qu'elles remplissaient tous les lieux, et même le temple lui-même, de tueries continuelles.

Bien plus, à un tel point leur folie s'éleva, qu'ils détruisirent les greniers à blé mêmes qui auraient dû les soutenir, et brûlèrent les magasins d'armes qui auraient dû les défendre. Par ces moyens, alors que le siège n'avait duré que deux mois, la famine se mit à faire rage, et les réduisit enfin à de tels détroits, qu'on ne se figure pas les barbaries qu'ils pratiquaient ; voir Josèphe, Bell., Matthieu 6:11 . Même les mères mangeaient leurs propres enfants, ibid., Matthieu 7:8. Bref, depuis le début du siège jusqu'à la prise de la ville, il n'y eut pas moins d'un million cent mille tués par faction, par famine, par peste et par l'ennemi à Jérusalem. De sorte que, comme l'observe Josèphe lui-même, dans sa préface à son histoire de cette guerre : « Si toutes les calamités que le monde, depuis le commencement, a vues, étaient comparées à celles des Juifs, elles paraîtraient inférieures. Et encore, dans un autre endroit, il dit : « Pour parler brièvement, aucune autre ville n'a jamais souffert de telles choses, car aucune génération depuis le commencement du monde n'a jamais été plus féconde en méchanceté. Et que la main particulière de la Providence était visible dans cette destruction de la nation, affirme le même auteur.

Car, après avoir décrit les vastes multitudes de personnes qui étaient à Jérusalem lorsqu'elle fut assiégée, il dit, Bell., Matthieu 7:17 , "Cette multitude a été rassemblée d'autres endroits, et était là, par la providence de Dieu, fermée en haut. pour ainsi dire, dans une prison. D'ailleurs, il nous dit que Titus lui-même a remarqué que les Juifs étaient poussés par Dieu lui-même à leur destruction.

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