Maintenant à cette fête , &c. C'était devenu une coutume chez les gouverneurs romains, à la fête de la Pâque, de gratifier le peuple du pardon et de la libération de n'importe quel prisonnier qui leur plaisait. Il n'y avait aucune loi pour les obliger à le faire, et on ne sait pas non plus quand ni comment cette coutume est apparue. Mais comme les actes de grâce sont généralement des choses populaires, il est probable qu'ils sont originaires des Romains eux-mêmes, et qu'ils l'ont introduit et continué pour plaire à leurs tributaires. C'était, cependant, une mauvaise coutume, étant un encouragement à la méchanceté, et une obstruction à la justice. Et ils avaient alors un notable , , un prisonnier remarquable , ou notoireQui s'était réellement rendu coupable du crime dont ils accusaient faussement Jésus ; avait fait une insurrection, avec des complices, et commis un meurtre dans l'insurrection ; un crime que, bien que leur impudence dépassât toutes les bornes, ils n'osèrent pas en accuser Christ. Quand ils furent réunis à propos du tribunal de Pilate, et commencèrent avec grand bruit et clameur à lui demander qu'il ferait , à cette Pâque, comme il l'avait toujours fait en la même occasion, Marc 15:8 ; et je ferais sortir un prisonnier, demanda Pilate : Qui voulez-vous que je vous libère ? Barabbas ou Jésus ? Pilate, désireux de préserver la vie de Jésus, dont il était pleinement convaincu de l'innocence, afin d'amener le peuple à demander sa libération, ne propose d'autre alternative que ce criminel scandaleux et outrancier qui vient d'être mentionné.

Car il savait que par envie , aussi bien que par méchanceté et vengeance, ils avaient délivré Jésus. Que ce n'était pas sa faute, mais sa bonté qui les irritaient : et qu'ils l'enviaient parce que le peuple l'exaltait. Par conséquent, Pilate était prêt à faire la proposition au peuple sous une forme qui pourrait être la plus susceptible de protéger sa vie.

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