Pour le temps écoulé de notre vie, etc. — Saint Pierre n'a pas voulu dire qu'il est permis aux hommes de se rassasier du vice, et qu'ils n'ont pas besoin de le laisser jusqu'à ce qu'ils s'en lassent ; mais il excite ceux à qui il écrivait, au soin et à la diligence pour l'avenir, dans la pratique de la sainteté, de la considération d'avoir vécu si longtemps dans les vices des païens. C'eût été la plus grande honte pour eux, maintenant qu'ils étaient mieux instruits, d'avoir continué ou de revenir à des pratiques aussi abominables : leur vie future devait être consacrée au vrai Dieu.

Il n'y a aucune raison d'interpréter le mot idolâtries dans un sens figuré , plus qu'aucun autre des vices mentionnés dans ce verset : au contraire, saint Pierre, en qualifiant leurs idolâtries d' abominables, semble mettre un accent particulier sur cette dernière expression. ; de manière à faire soupçonner que ces chrétiens s'étaient autrefois rendus coupables de quelques-uns des rites les plus cruels et les plus débauchés des païens idolâtres.

Certains pensent que saint Pierre a joint les vices mentionnés dans ce verset à des idolâtries abominables, parce que les païens étaient coupables de tels excès horribles, même dans leur culte religieux. Le christianisme a certainement été une bénédiction des plus étonnantes pour l'humanité en la délivrant de telles abominations !

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