Ver. 1. Quand un homme a pris une femmeLa nation hébraïque s'étant habituée à la liberté de répudier ses femmes pour des motifs d'aversion et d'aversion, et Moïse étant conscient que leur dureté de cœur et la sévérité de leur tempérament, sur une restriction absolue de cette liberté, produiraient de plus grands inconvénients et distractions dans les familles; il décréta maintenant que lorsqu'un mari souffrait d'une aversion absolue pour sa femme, soit à cause d'une maladie corporelle, soit à cause de son caractère désagréable, il aurait le privilège de se séparer d'elle ; pourtant pas dans une méthode violente, hâtive et passionnée, mais délibérément, en lui donnant, signé de sa propre main, une décharge de toute autre relation avec lui ; d'où elle obtint le plein droit d'épouser toute autre personne. Que par la phrase a trouvé quelque impureté en elle,ne peut pas être signifié l'adultère, ou tout autre crime énorme, comme l'idolâtrie, l'apostasie, etc.

Par conséquent, le mot impureté, qui est utilisé avec une grande latitude dans ces livres, doit signifier toute chose créant de l'aversion ou de l'aversion ; quelque chose, soit dans son corps, soit dans son esprit, qui créait chez le mari un dégoût fixe : mais comme lui-même était seul juge de cette souillure ou de cette turpitude, tout ce qui lui déplaisait chez elle, il pouvait l'appeler par ce nom. M. Locke observe, en accord avec la marge de nos Bibles, que l'expression signifie littéralement la nudité de toute chose ; et la nudité, dit-il, se rapporte ordinairement dans l'Écriture à l'esprit aussi bien qu'au corps. Houbigant est d'avis que cette malpropreté se réfère uniquement à un secret corporeldéfaut, dont seul le mari pouvait avoir conscience ; et qu'un tel défaut seul pouvait justifier le divorce. Ceci, sans aucun doute, donnait aux maris un grand pouvoir sur leurs femmes, et devait être accompagné de très grands inconvénients pour la société. Voir chap. Deutéronome 22:19 ; Deutéronome 22:29 et Matthieu 19:3 .

La loi enjoint qu'un acte de divorce (ou de retranchement, ainsi appelé, comme il retranche une femme de son mari) devait être rédigé et remis à la femme. On peut voir une forme de ce divorce chez Selden et Buxtorf. Comme nous avons mentionné des divorces à plusieurs endroits, ( Lévitique 21:14 ; Lévitique 22:13 . Nombres 30:9.) de nombreux interprètes judicieux ont été d'avis, qu'il était d'usage de répudier les femmes avant la loi de Moïse ; qu'il ne les livrait qu'à une coutume établie, qu'il savait que leurs humeurs intraitables ne supporteraient pas d'avoir tout à fait abolie ; et c'est pourquoi il s'est contenté de le soumettre à des règlements et à des restrictions appropriés. Pour en savoir plus sur ce sujet, nous renvoyons à saint Matthieu comme ci-dessus, ainsi qu'au Traité d'Uxor de Selden. Héb. lib. 3: bouchon. 18. J. Buxtorf de Sponsalib. & Divorcer. Grotius de Jure B. & P. ​​lib. 2 : bouchon. 5 sect. 9 et une thèse très savante du célèbre M. Mosheim, de Divortio.

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