Et maintenant, dit le Seigneur : Ce passage est lié à toute la période précédente et à chaque partie de celle-ci ; car le Messie, au début de ce discours, Ésaïe 49:1 s'étant adressé aux Gentils, et les ayant appelés à l'entendre, en tant qu'éminent docteur, il leur enseigne en ces mots, qu'il l'a fait par l'ordre de le Père, qui lui avait promis la gloire d'amener les Gentils à l'obéissance de la foi, après que lui, comme son serviteur, eut prouvé son obéissance au Père comme son Seigneur ; quelle gloire est présentée ici comme la plus grande. Encore une fois, comme le Messie l'avait enseigné dans ce qui suit, Ésaïe 49:3que Dieu l'avait désigné comme son serviteur distingué pour accomplir de grandes et glorieuses choses, et de là avait raconté le petit fruit de son ministère parmi les Juifs, mais avait cependant signifié en même temps qu'il était bien persuadé d'une récompense abondante pour ses travaux — il saisit donc l'occasion de déclarer ce grand plan de salut, aussi bien pour montrer le fondement de son espérance et de sa confiance dans la récompense future, que pour enseigner obliquement, que l'incrédulité de la nation juive devait être considérée comme la cause occasionnelle de la l'appel des Gentils à la dispensation de l'Évangile.

Cette période contient donc une déclaration de la double condition honorable qui est ici proposée par le Père au Messie, en ce qui concerne le double objet pour la conversion et le salut duquel il devait travailler, par la volonté du Père. ; à savoir, le peuple juif et le monde des Gentils, à amener par lui à la communion de la bénédiction d'Abraham : quelles conditions sont ainsi proposées et décrites, comme en même temps pour comprendre l' office, et l' honneur en conséquence et récompense de ce bureau. La première partie, qui respecte les Juifs, est contenue dans Ésaïe 49:5 .; ce dernier, qui respecte les Gentils, dans Ésaïe 49:6 .

Une parenthèse est placée entre chacun, à la fin d' Ésaïe 49:5 où une raison est donnée pourquoi un office si grand et honorable lui est proposé, à savoir, parce qu'il était glorieux aux yeux du Seigneur ; et par quels moyens il devrait suffire pour l'exercice d'un si grand office, parce que Dieu était sa force. L'évêque Lowth rend le 5e verset, Et maintenant ainsi dit JÉHOVAH; ( qui m'a formé dès le sein maternel pour être son serviteur, pour lui ramener Jacob, et afin qu'Israël soit rassemblé vers lui : c'est pourquoi je suis glorieux aux yeux de JÉHOVAH, et mon Dieu est ma force ; ) c'est une petite chose pour toi, &c.

Il est aussi absurde qu'il est vain chez les Juifs, dit l'évêque Newton, d'appliquer ces prophéties aux prosélytes qu'ils ont gagnés parmi les nations ; car le nombre de leurs prosélytes était très insignifiant, nullement propre à répondre à ces pompeuses descriptions. Leur religion non plus n'a jamais été conçue par son fondateur pour une religion universelle, leur culte et leurs sacrifices étant confinés à un certain endroit. Il devait bien y avoir une religion conçue pour toutes les nations, prêchée en tous et reçue en tous ; mais quelle perspective y avait-il qu'une institution aussi généreuse pût provenir d'un peuple aussi borné que les Juifs ; ou que les Gentils, qui les haïssaient et les méprisaient, recevraient jamais d'eux une religion ? N'était-il pas beaucoup plus probable qu'ils soient corrompus par l'exemple de toutes les nations qui les entourent, que d'être les heureux instruments de la réforme du monde et de la conversion de quelques-unes de toutes les nations au culte du seul Dieu en esprit et en vérité ? Une révolution de ce genre était certainement improbable ; mais, quelque grande que fût l'invraisemblance à l'époque de la prophétie, que l'implantation de l'Évangile et l'état actuel du christianisme montrent s'il n'a pas été en partie accompli. Voir Dissertation. vol. 1 : p. 236. vol. 1 : p. 236. vol. 1 : p. 236.

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