J'ai foulé les pieds, etc. — C'est une image commune parmi les prophètes, dont on se sert généralement pour décrire les effets de la vengeance divine, mais jamais touchée par aucun auteur classique chez les Grecs et les Romains. L'évêque Lowth a bien observé qu'il y a une énergie et une sublimité dans cette description, qui n'a de parallèle dans aucune langue. Bien qu'en effet, l'image d'un guerrier ivre de vin puisse paraître aux critiques modernes une comparaison grossière, lorsqu'elle est appliquée au Messie ; cependant il ne pourrait pas transmettre cette idée aux anciens Juifs, qui n'ont peut-être jamais joint cette idée secondaire à ce vice, dans la comparaison qui se produit toujours dans l'esprit du moderne, en raison de cette puissance de l'esprit par laquelle il associe des idées différentes. Vitringa rend très bien ce vers, j'ai marché, etc.car je les ai foulés dans ma colère, et je les ai foulés dans ma fureur ; et leur sang ou leur force ont été aspergés ou coulés sur mes vêtements, et j'ai souillé tous mes vêtements.

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