Il a dit :—Que le Seigneur soit ainsi avec vous— Certains commentateurs comprennent cela comme une ironie ; d'autres, comme une imprécation : les premiers l'interprètent, « oui, votre Dieu Jéhovah vous délivrera par un miracle, en effet ! si jamais je me sépare de vous de cette manière. Ce dernier : « Que votre Dieu, Jéhovah, vous assiste dans ma perte, si jamais je vous laisse aller à ces conditions. Je devrais plutôt penser que c'est le vrai sens, car Moïse et Aaron, à la suite de ces paroles, ont été chassés de la présence de Pharaon. Calmet interprète, car le mal est devant vous, « il est clair que vos desseins sont séditieux : » comme s'il avait dit : « vos mauvaises intentions se voient dans vos yeux ». Car l'hébreu, dit-il, pourrait être rendu par see que le mal est sur votre visage.D'autres l'interprètent comme une menace : "le mal t'attend, à moins que tu ne respectes mes conditions". Peut-être le verset pourrait-il être mieux traduit et compris ainsi : " Que Jéhovah en soit ainsi avec vous ; comme je vous renverrai, vous et vos familles ; voyant que le mal est dans vos visages.

Ce n'est pas le cas : allez maintenant, vous les hommes, etc. » c'est-à-dire : « Je souhaite que Jéhovah soit avec vous dès que je vous renverrai selon vos conditions ; puisque je suis convaincu que vous avez de mauvaises intentions. Et si votre Dieu ne vous assistait pas avant que je ne vous laisse partir, il ne vous aiderait jamais. » Le paraphrase chaldéen le rend très semblable à ceci : « Que la parole de Dieu soit votre aide, car je vous congédierai et vos familles. Tu vois que le mal que tu penses faire se manifeste devant ta face." Quand il dit, pour ce que tu as désiré, Exode 10:11 il interprète faussement et malicieusement les exigences originales ch. Exode 5:1 et, comme est habituel avec les gens de sa tournure d'esprit, lui donne un sens qui était le plus subordonné à ses propres desseins.

RÉFLEXIONS.— Les jugements de Dieu sont des mémoriaux permanents de sa puissance et de sa justice, afin que les tessons de la terre n'osent pas lutter avec leur Créateur. L'Egypte est presque consumée, mais son roi est plus obstiné que jamais. Par conséquent,

1. Moïse est de nouveau envoyé pour défier le peuple de Dieu. Avant il suppliait, maintenant il exige. Il fallait en effet du courage pour se tenir ainsi devant un roi irrité. La grâce rend les hommes aussi audacieux que les lions. Les sauterelles sont menacées, et sans attendre de réponse, il se retourne et s'en va.
2. Les serviteurs de Pharaon intercèdent auprès de lui, par crainte de cette ruine évidente qui doit accompagner son refus.

Sur ce, il fait une nouvelle proposition : mais, comme ceux qui servent Dieu, doivent le servir avec tout ce qu'ils possèdent ; Moïse insiste pour qu'ils partent, pour eux-mêmes, leurs enfants et leur bétail. Ce Pharaon rejette avec indignation, et les chasse de sa présence avec rage. Noter; Lorsque le Diable amène un pécheur au bord du précipice, il le pousse rapidement tête baissée vers le bas.

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